Les négociations indirectes visant à libérer les 94 otages israéliens retenus à Gaza, dont 34 sont morts selon l'armée, et à conclure un accord de trêve avec le mouvement islamiste palestinien Hamas, se sont intensifiées ces derniers jours.
«Nous sommes proches d'un accord et nous pouvons y parvenir cette semaine», a dit lundi le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche Jake Sullivan, en référence aux discussions sur un cessez-le-feu à Gaza.
«Je ne fais pas de promesse ou de prédiction, mais c'est à portée de main», a-t-il dit à propos d'un accord qui s'accompagnerait d'une libération des otages détenus dans la bande de Gaza.
Il a mentionné en particulier la question des «échanges de prisonniers», celle du «positionnement des forces armées israéliennes pendant le retrait de la bande de Gaza», et «les détails sur la manière d'augmenter l'aide humanitaire une fois que les armes se seront tues».
En dépit d'efforts diplomatiques intenses menés sous l'égide du Qatar, de l'Egypte et des Etats-Unis, aucune trêve n'a pu être conclue depuis celle d'une semaine intervenue fin novembre 2023, qui avait vu la libération d'une centaine d'otages.
Des négociations avaient déjà eu lieu à Doha en décembre, mais le Hamas et Israël s'étaient accusés mutuellement de les enrayer.
Selon les commentateurs israéliens, un accord serait désormais à portée de main, notamment en raison de la décision du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, d'ignorer les pressions de ses ministres d'extrême-droite, membres de sa coalition, renforcée début novembre par le ralliement du parti de centre-droit de Gideon Saar.
Un haut responsable palestinien proche du Hamas a également évoqué des «progrès significatifs» dans les pourparlers. (ats)