«L'Etat d'Israël n'a plus aucun intérêt à poursuivre la guerre à Gaza, elle ne fait que causer des dommages sur les plans sécuritaire, politique et économique», a dit Yaïr Lapid, leader de l'opposition israélienne, devant les élus de son parti de centre-droit Yesh Atid.
Il a également affirmé que l'armée partageait son point de vue, tout en rappelant que des soldats israéliens mourraient régulièrement dans le territoire côtier palestinien – au moins 442 depuis le début de l'offensive terrestre le 27 octobre 2023, selon les autorités. Yaïr Lapid a déclaré, tout en listant les conséquences néfastes de la guerre sur l'économie:
«Le Hamas ne sera pas éliminé tant qu'un gouvernement alternatif ne sera pas mis en place à Gaza», a expliqué Yaïr Lapid en appelant à une concertation avec des pays arabes, dont l'Egypte, pour qu'ils prennent le contrôle de la bande de Gaza – ce qu'aucun pays n'a dit souhaiter pour le moment. Yaïr Lapid est connu pour ses prises de position contre l'actuel gouvernement israélien, l'un des plus à droite de l'histoire du pays.
La guerre a été déclenchée après l'attaque sans précédent du Hamas sur Israël, le 7 octobre 2023, Israël avait alors juré d'anéantir le mouvement islamiste palestinien, mais après plus de 20 mois de guerre, le Hamas existe toujours dans la bande de Gaza.
Après le cessez-le-feu entré en vigueur avec l'Iran le 24 juin, le chef d'état-major israélien avait annoncé que l'armée se concentrait «de nouveau sur Gaza, pour ramener les otages à la maison et démanteler le régime du Hamas».
(ats/acu)