Le Premier ministre Fumio Kishida a qualifié jeudi ce séisme de «plus grave catastrophe» de l'ère Reiwa, qui a commencé en 2019 avec l'accession au trône de l'actuel empereur japonais.
La fameuse «fenêtre de 72 heures», considérée comme cruciale pour retrouver des survivants après une catastrophe naturelle, s'est refermée jeudi, et le gouverneur d'Ishikawa Hiroshi Hase a dit redouter que «le taux de survie des personnes ayant besoin d'être secourues ne chute brusquement».
La ville portuaire de Wajima, sur la péninsule de Noto, a été l'une des plus touchées, et une odeur âcre y flotte encore, tandis que de faibles colonnes de fumée sont toujours visibles après le gigantesque incendie qui a détruit des centaines de bâtiments à la suite du séisme.
«J'étais en train de me détendre le jour du Nouvel An lorsque le tremblement de terre s'est produit. Mes proches étaient tous là et nous nous amusions», a raconté à l'AFP Hiroyuki Hamatani, 53 ans, au milieu des voitures calcinées, des bâtiments détruits et des poteaux télégraphiques tombés. «Je n'ai pas de place dans mon esprit pour penser à l'avenir. Tout est éparpillé dans ma maison. D'autres répliques pourraient la faire s'effondrer, alors je ne peux pas rentrer tout de suite», a-t-il ajouté. (mbr/ats)