
Ces supportrices nord-coréens applaudissent avant le tour préliminaire du match de hockey féminin opposant la Suisse et les Corées aux Jeux olympiques d'hiver de 2018 en Corée du SudImage: AP
L'annonce, faite mardi par Pyongyang, met un terme aux espoirs de Séoul d'utiliser les JO pour susciter une relance du processus de discussion entre Pyongyang et Washington.
06.04.2021, 04:4006.04.2021, 06:31
La participation de la Corée du Nord aux derniers JO d'hiver à Pyeongchang, en Corée du Sud, avait été un facteur décisif dans le spectaculaire rapprochement diplomatique intervenu en 2018.
«Afin de protéger les athlètes nord-coréens de la crise sanitaire mondiale causée par le Covid-19»
Service de communication du ministère des Sports de Pyongyang
Kim Yo Jong, sœur du leader nord-coréen Kim Jong Un, avait assisté aux Jeux en tant qu'envoyée de son frère, et la participation nord-coréenne avait été entourée d'une grande publicité.
Des sommets historiques
Le président sud-coréen Moon Jae-in avait saisi l'opportunité pour entreprendre une médiation entre Pyongyang et Washington. Celle-ci ayant débouché sur des sommets historiques entre Kim Jong Un et le président américain Donald Trump.
Mais, l'annonce faite mardi par Pyongyang met un terme aux espoirs de Séoul d'utiliser les Jeux pour susciter une relance du processus de discussion entre Pyongyang et Washington. Les pourparlers sont à l'arrêt depuis l'échec d'un sommet Kim-Trump à Hanoï en février 2019. (ats/ga)
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