Les explosions de bipeurs de membres de Hezbollah au Liban a fait au moins neuf morts et près de 2750 blessés, selon le ministre de la Santé. Le mouvement libanais Hezbollah a annoncé mardi enquêter sur l'explosion «simultanée» des bipeurs, sans accuser Israël.
Parmi les morts figure le fils d'un député de la formation pro-iranienne, selon une source proche du parti. Le Hezbollah a indiqué dans un communiqué enquêter sur l'explosion «simultanée» des bipeurs, un système de radiomessagerie employé par la formation islamiste, sans accuser Israël.
Une autre source proche du Hezbollah a affirmé à l'AFP qu'il s'agissait d'un «piratage israélien».
Plusieurs témoins ont vu des ambulances transporter des blessés dans la banlieue sud, où les hôpitaux ont appelé à des dons de sang.
L'Agence nationale d'information (ANI,officielle) a fait état d'un «incident de sécurité sans précédent qui s'est produit dans la banlieue sud de Beyrouth ainsi que dans de nombreuses régions libanaises», l'attribuant à «l'ennemi» israélien.
Elle a ajouté que «le système de bipeurs a été piraté via la haute technologie».
Le Hezbollah avait demandé à ses membres de ne plus utiliser les téléphones portables pour éviter les piratages israéliens.
Le puissant parti a mis en place un système de bipeurs par lequel ses membres sont appelés à rejoindre leurs unités.
Dès le lendemain de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien, le Hezbollah a ouvert le front du sud du Liban pour soutenir son allié palestinien. (sda/ats)