En France, un salarié d'Enedis engagé sur des réparations électriques est mort samedi soir en Bretagne. L'opérateur parle d'un «accident», qui porte à au moins trois morts et 47 blessés le bilan national après le passage de Ciaran. Météo-France a mis fin dimanche aux vigilances orange «vent» et «pluie-inondation».
Ce décès vient s'ajouter à ceux d'un chauffeur routier quinquagénaire tué par un arbre dans l'Aisne et d'un septuagénaire qui a fait une chute mortelle à la suite des vents violents au Havre. En outre, une quadragénaire était morte jeudi après être tombée dans l'eau dans une calanque près de Marseille, dans des circonstances restant à éclaircir.
Domingos, présentée comme «moins sévère» que Ciaran mais tout de même accompagnée de vents très violents, a fait au moins trois blessés dans la nuit de samedi à dimanche, un sapeur-pompier de la Vienne, un homme tombé à scooter dans les Deux-Sèvres et une personne légèrement touchée par la chute d'un arbre à La Rochelle.
Les dégâts matériels sont importants depuis le début de la semaine, avec encore 176 000 clients privés d'électricité samedi soir en Bretagne et Normandie selon Enedis, sans compter les 160 000 nouvelles coupures engendrées par Domingos.
Sur une vaste façade atlantique, les services de secours ont été très sollicités, notamment en raison d'arbres arrachés ou de branchages cassés. Les transports ont également été très perturbés en ce dernier week-end des vacances de la Toussaint.
En Europe, la tempête a fait au moins 20 morts dont deux en Belgique, un à Madrid, un en Allemagne, un aux Pays-Bas, six en Italie, deux en Bulgarie et quatre dans un naufrage au Portugal.
S'ils constituent des phénomènes naturels, les inondations, cyclones et sécheresses peuvent être amplifiés par le réchauffement climatique généré par les activités humaines. Les phénomènes de vagues-submersion sur les côtes risquent ainsi de devenir plus dangereux avec la montée du niveau de la mer liée à la fonte des glaces. (vz/ats)