Les milliers de migrants qui tentent de fuir la violence et la pauvreté pour gagner les Etats-Unis risquent l'enlèvement par des groupes criminels qui les exploitent ensuite.
Parmi les personnes délivrées figuraient des citoyens «du Salvador, du Honduras, de la République dominicaine, de l'Equateur, des Etats-Unis, de l'Inde, du Pérou, du Népal, du Bangladesh, de Cuba, de Colombie, du Brésil et d'Afghanistan», a précisé le parquet sur sa page officielle Facebook.
Les policiers ont été accueillis par les migrants détenus «avec des applaudissements, des bénédictions et des prières», a ajouté le parquet. L'opération a également permis d'arrêter cinq criminels, dont deux de nationalité hondurienne.
Le mois dernier, un groupe de 63 migrants originaires de différents pays d'Amérique latine avaient été délivrés par la police dans cette même région. Egalement en avril, une famille de Colombiens s'est fait tirer dessus lorsque le chauffeur de leur voiture avait refusé de s'arrêter à un barrage de présumés criminels. Deux des occupants de la voiture sont morts.
Les tentatives de migrants pour tenter d'arriver à la frontière avec les Etats-Unis se sont multipliées ces dernières semaines, car beaucoup espèrent pouvoir enfin entrer aux Etats-Unis avec l'expiration, jeudi prochain, du décret mis en place en 2020 par le gouvernement de Donald Trump.
Les autorités mexicaines multiplient les appels pour expliquer aux migrants qu'il ne s'agit que d'un faux espoir et qu'ils ne pourront de toutes façons pas entrer aux Etats-Unis, tandis que cet afflux fait l'affaire des criminels enlevant les migrants.
Mardi, les Etats-Unis ont annoncé déployer 1500 soldats supplémentaires pour aider à assurer la sécurité à la frontière américano-mexicaine en prévision d'une éventuelle augmentation des tentatives de passage illégales. (chl/ats)