
Nestlé a fait l'objet de vives critiques dès le début de l'invasion russe en Ukraine.Image: sda
D'après l'ONU, les bénéfices générés par le géant alimentaire pourrait permettre de sortir 230 millions de personnes de l'extrême pauvreté.
01.03.2023, 04:4801.03.2023, 06:12
Les grandes sociétés alimentaires, dont Nestlé, ont utilisé la guerre en Ukraine et le covid comme alibi pour faire accepter la hausse des prix des denrées alimentaires, montre un rapport de Greenpeace. Le groupe veveysan botte en touche.
«Entre 2020 et 2021, le revenu net de Nestlé est passé de 13 à 18,5 milliards de dollars, alors que nous subissions de plein fouet la crise du Covid-19. Moralement, cela pose des questions.»
Davi Martins, chargé de campagne pour Greenpeace
Nestlé est la seule entreprise suisse parmi les vingt sociétés agroalimentaires étudiées dans le rapport commandé par Greenpeace international et publié mardi.
«En parallèle à l'augmentation des prix, nous avons observé une augmentation concomitante des revenus des multinationales et des dividendes versés aux actionnaires. Ce lien direct prouve que les sociétés du secteur alimentaire ont retourné la situation à leur avantage»
Davi Martins
Nestlé, dans un autre pays en conflit:
Rien que pour l'année financière 2020-2021, les entreprises étudiées ont versé environ 53,5 milliards de dollars aux actionnaires, ajoute-t-il.
Confrontée par les journalistes du groupe ESH à des questions précises sur les éléments dénoncés par Greenpeace, la multinationale veveysanne affirme que «comme beaucoup d'autres», elle a subi «le poids d'une inflation extrême des coûts» au cours des deux dernières années. Elle précise aussi qu'elle est tenue de respecter ses obligations envers ses actionnaires. (ats/jch)
300 migrants volontaires sur les quelque 800 que compte Calais actuellement, ont été pris en charge et éloignés dans une trentaine de départements, mais la méthode ne plaît pas à certaines ONGs.
Des centaines d'exilés ont été évacués jeudi des sites autour de Calais et Dunkerque, sur le littoral nord de la France, où ils campent dans l'attente d'un passage en Angleterre. Il s'agit d'une «mise à l'abri» selon les préfectures, dénoncée comme «forcée» par les associations.