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La Commission de la condition de la femme se déroule actuellement à l'ONU. L'événement veut lutter de manière urgente contre la violence faite aux femmes et aux filles.
16.03.2021, 09:1716.03.2021, 09:17
Pour le chef de l'ONU, Antonio Guterres, la pandémie de Covid-19 offre aux hommes une occasion de plus d'accaparer la prise de décisions. La crise sanitaire expose d'avantage les femmes que les hommes à des conséquences néfastes, notamment la perte de travail, les abus sexuels ou le mariage des enfants.
«Seulement vingt-deux pays sont dirigés par une femme. Et au rythme actuel, la parité au niveau des chefs de gouvernement ne sera pas atteinte avant 2150. Vous avez bien entendu! Encore 130 années dominées par des hommes qui prendront le même genre de décisions prises depuis les 130 dernières années, depuis toujours.»
Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU
Comme chaque année, la Commission de la condition de la femme réunit des milliers d'entre elles pour des discours, des échanges et des dizaines d'évènements spécifiques. Parmi les intervenantes, cette année, figurent:
- La nouvelle vice-présidente américaine Kamala Harris
- La ministre française de l'Egalité hommes-femmes Elisabeth Moreno.
- La vice-ministre mexicaine pour les Affaires multilatérales et les droits humains Martha Delgado Peralta.
- La commissaire européenne des Partenariats internationaux, la Finlandaise Jutta Urpilainen.
Cette 65e session souhaite adopter une déclaration réclamant de lutter davantage contre le harcèlement sexuel. Les pays membres de la Commission ont commencé à négocier un document de 51 pages qui «reconnaît que les inégalités entre les sexes continuent de se traduire par des déséquilibres de pouvoir entre les femmes et les hommes dans toutes les sphères de la société». (ats/jch)
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