Le réchauffement par décennie devrait continuer à augmenter, a rapporté mercredi, à Genève, l'Organisation météorologique mondiale, institution spécialisée de l'Organisation des Nations unies (ONU). Ce constat apparaît suite à l'année écoulée qui a été plus chaude que les précédentes où la Niña avait été identifiée, a fait remarquer le secrétaire général de l'OMM Petteri Taalas.
Des températures très élevées au Canada, des inondations en Europe et en Asie, de même que des sécheresses en Afrique et en Amérique latine ont été observées, affirme-t-il.
Trois autres années les plus chaudes ont été observées en 2016, puis 2019 et 2020. En 2016, un important courant chaud El Niño avait contribué au record.
Les températures ne constituent qu'une composante du réchauffement climatique. Les concentrations de gaz à effet de serre, la taille de la banquise ou encore le niveau des mers et des océans donnent également des indications, précise également l'ONU. (ats/mndl)