Les temps changent et les attitudes à l’égard de la sexualité aussi. Une récente étude menée aux Etats-Unis et au Royaume-Uni auprès de 2132 personnes âgées entre 18 et 23 ans révèle qu’un jeune adulte sur deux n'est pas attiré par le sexe opposé.
Ipsos, la société en charge de cette étude, affirme que cette «génération Z» se reconnaît en fait de plus en plus dans la communauté LGBTQIA+. En comparaison avec les plus anciens, y a pas photo.
Les résultats de l'étude suggèrent que la nouvelle génération est plutôt ouverte à différentes autres sexualités: Si 46% d'entre elle se déclare hétérosexuelle, 6% se déclare complètement homosexuelle. Le reste se reconnait plutôt dans une sexualité juste moins figée telle que trans, queer, intersexe et asexuelle ou alors ne sait pas.
Cette psychologue affirme que ces jeunes vivent une expérience «radicalement différente» de celle des générations plus âgées, notamment en raison d'une évolution dans la façon dont la sexualité est, désormais, perçue dans la société.
Pour cause, ces dernières années, d’innombrables célébrités ont révélé être attirées par autre chose que le sexe opposé. Le mannequin Cara Delevingne, le chanteur Sam Smith ou encore la fille de Will Smith, Willow sont considérés comme de fervents partisans de la cause LGBTQIA+.
Si aujourd'hui ce genre d'annonces n'est plus un événement, pour les générations antérieures il s'agissait souvent de faits inédits. Les résultats d'une autre étude, menée cette fois aux Etats-Unis uniquement, soutiennent cette différence entre les générations avec 11,5% de la génération Z du pays s’identifiant comme bisexuels, 5,1% chez les milléniaux (24 à 40 ans), 1,8% chez la génération X (40 à 56 ans) et 0,3% chez les boomers (57 ans et plus).
Mais malgré ces chiffres, la société en charge de cette dernière enquête observe que de plus en plus d'Américains (toutes générations confondues) sont de moins en moins enclins à une sexualité traditionnelle. Avec un record de 5,6% se reconnaissant comme faisant partie de la communauté LGBTQIA+ alors qu'en 2012, on était à 3,5%.