La décision américaine s'appuie sur l'avis d'un archéologue italien qui estime que le fragment de statue originaire d'Italie et saisi en 2016 au port de Los Angeles, a été «pillé, passé en contrebande et exporté illégalement».
Les documents judiciaires, examinés par l'AFP, désignent le nom de la personne qui a reçu et importé le précieux aux Etats-Unis comme étant «Kim Kardashian». Mais sous la dénomination «Trust Noel Roberts», une entité liée à des opérations immobilières détenues par Kim Kardashian et son époux Kanye West, actuellement en instance de divorce.
Problème: Selon les règles de l'Unesco, les objets d'importance historique ou culturelle trouvés après 1970 ne peuvent pas être exportés de leur pays d'origine sans autorisation spéciale, comme le rapporte Independent. D'après le gouvernement italien, personne n'a demandé une licence avant que la statue ne quitte les terres italiennes.
Une porte-parole de la star de la télé-réalité a, toutefois, démenti, mardi, certains médias américains reliant Kim Kardashian à la statue controversée. Elle a affirmé que ce n'étaient pas des «informations exactes».
La statue est qualifiée dans la procédure américaine de «fragment d'Athéna samienne de Myron». L'expert italien qui l'a examinée la décrit comme de «style péplophore classique qui représente une copie d'une sculpture originale grecque».
L'œuvre, qui faisait partie d'un chargement de cinq tonnes, avait été saisie au port de Los Angeles, en mai 2016, les douanes soupçonnant qu'elle pouvait tomber sous le coup d'une loi protégeant le patrimoine culturel. (ats/mndl)