International
Politique

La répression sanglante s'intensifie en Birmanie

La répression sanglante s'intensifie en Birmanie

Tout au long de la journée, des coups de feu ont été entendus en continu par les habitants, qui se cachaient dans leurs maisons alors que de la fumée s'élevait au-dessus des rues.
Image: sda
Au moins 18 personnes ont été tuées en Birmanie. Un des bilans journaliers les plus lourds, depuis la prise du pouvoir par la junte militaire.
15.03.2021, 09:4715.03.2021, 11:31
Plus de «International»

A Hlaing Tharyar, dans la banlieue de la capitale économique Rangoun, des policiers et des soldats ont affronté des manifestants armés de bâtons et de couteaux. Selon un groupe de surveillance qui vérifie les arrestations et les décès, le bilan actuel serait le plus élevé, depuis le coup d'Etat le 1er février.

Une médecin a même déclaré: «Je peux confirmer que 15 personnes sont mortes», ajoutant qu'elle avait traité une cinquantaine de blessés et qu'elle s'attendait à ce que le nombre de morts augmente.

Suite à ces affrontements, la télévision d'Etat a annoncé que la junte au pouvoir avait décrété la loi martiale dimanche soir dans deux communes de l'agglomération de Rangoun, Hlaing Tharyar et Shwepyitha.

Une loi martiale, c'est quoi?

La loi martiale est l'instauration du maintien de l'ordre par l'armée, à la place de la police ou en collaboration avec celle-ci.

L'émissaire de l'ONU pour la Birmanie a dénoncé «le bain de sang» en cours dans ce pays. «La communauté internationale, et notamment les acteurs régionaux, doivent s'unir en solidarité avec le peuple birman et ses aspirations démocratiques», a-t-elle ajouté. (ats/jch)

Ceci pourrait également vous intéresser:
1 Commentaire
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
1
Ce sac Gucci révèle une faille du Secret Service
Une drôle d'histoire de sac à main agite Washington depuis dix jours. Retour sur la nouvelle affaire qui ébranle le Secret Service, impliquant la patronne de la Sécurité intérieure, un sac Gucci à 4400 dollars et un malfrat expérimenté.

Si je vous dis Kristi Noem, ce nom ne vous évoquera peut-être pas grand-chose. Mais si je vous dis: «Mais ouuuui... la ministre de Donald Trump qui a pris la pose avec son imposante Rolex dorée, devant des prisonniers au Salvador, le mois dernier», vous visualiserez peut-être mieux.

L’article