Depuis son arrivée au pouvoir, il y a 100 jours, Joe Biden est resté relativement discret sur le dossier. Mais ce n'était qu'une question de temps. Mercredi, au Congrès, le président américain a promis qu'il utiliserait «la diplomatie tout autant qu'une dissuasion sévère» pour contenir les ambitions nucléaires de Pyongyang.
Le ministère nord-coréen des affaires étrangères a affirmé, dimanche, que Joe Biden avait commis une «grosse bévue» avec sa position «dépassée» envers le pays.
Pour lui, la diplomatie américaine est comparable à «une pancarte fallacieuse destinée à couvrir leurs actes hostiles». Face à cela, le responsable du ministère nord-coréen a assuré ne pas voir d'autres solutions que «prendre les mesures qui s'imposent».
Vendredi, la Maison blanche avait réaffirmé que son objectif demeurait la «dénucléarisation complète de la péninsule coréenne». Cela, tout en assurant «une approche calibrée, pratique, ouverte à la diplomatie» avec la Corée du Nord. Voici comment Joe Biden a expliqué se démarquer des précédents dirigeants des Etats-Unis:
Dans un autre communiqué diffusé dimanche, la Corée du Nord a accusé les Etats-Unis d'avoir insulté Kim Jong Un et sa politique contre le coronavirus, en référence à un communiqué de presse du 28 avril du Département d'Etat.
Du côté de la famille du président nord-coréen, le sang n'a fait qu'un tour. Dans un troisième communiqué diffusé dimanche, Kim Yo Jong, la puissante sœur de Kim Jung Un, s'en est alors prise au récent largage de tracs hostiles à Pyongyang, depuis le Sud, par un groupe d'opposants à la Corée du Nord.
«Nous regardons les manoeuvres commises par les déchets humains au Sud comme une provocation grave contre notre Etat et étudieront les mesures qui conviennent en réponse», a-t-elle affirmé. (ats/mndl)