En Allemagne, l'objectif était de «dire non» à l'extrême droite et d'appeler à défendre la démocratie dans les urnes.
Le rassemblement berlinois au pied de la Colonne de la Victoire a mobilisé quelque 30 000 personnes , selon l'alliance citoyenne Campact, l'un des organisateurs aux côtés d'associations de la société civile, antiracistes et écologistes.
«L'Allemagne est diverse!», «Stop à la haine», «A bas le racisme», disaient les pancartes. Brandissant des lettres jaunes et les étoiles du drapeau européen, des manifestants ont formé le slogan «Go vote!» (Allez voter) au-dessus de la foule.
Plusieurs milliers de personnes ont également répondu à l'appel à manifester contre l'extrême droite à Stuttgart, Leipzig, Dresde, Munich, Francfort.
Malgré les scandales qui ont émaillé sa campagne, le parti d'extrême droite AfD (Alternative pour l'Allemagne) espère réaliser dimanche sa meilleure performance dans ce scrutin. Alors qu'elle avait obtenu près de 11% des suffrages en 2019, la formation anti-immigration et critique envers l'UE est créditée de 15% des votes selon les derniers sondages.
Elle serait ainsi au coude à coude pour la seconde place avec le parti social-démocrate du chancelier Olaf Scholz et les écologistes, alliés de la coalition gouvernementale.
Des dizaines de milliers de personnes ont participé samedi à Budapest à un meeting de la figure montante de l'opposition hongroise, Peter Magyar, selon l'AFP.
Il y a une semaine, Viktor Orban réunissait lui aussi une foule de ses partisans à Budapest. Son parti, le Fidesz, est crédité d'environ 50% des voix selon les derniers sondages. Le mouvement de Peter Magyar, Tisza (Respect et liberté), qui se veut «ni à gauche ni à droite», devrait lui remporter 27% des votes dimanche. (vz/ats)