Samedi dernier, l'éruption du volcan Nyiragongo avait fait au moins 34 morts dans la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Une semaine après, la population reste sur le qui-vive.
Tout d'abord, le volcan reste très menaçant: au cours des dernières 24 heures, 61 séismes ont été recensés autour du Nyiragongo, rapporte CNN.
Selon l'Observatoire volcanique de Goma, cette situation est provoquée par le cratère du volcan, qui «continue de s'effondrer et à provoquer des émissions de cendres».
Plusieurs sources d'informations confirment toujours la présence de magma sous le sol à Goma. L'Observatoire liste trois scénarios pour les jours à venir:
Une quatrième hypothèse prévoit un «glissement de terrain ou un grand tremblement de terre déstabilisant les eaux profondes du lac et provoquant l'émergence de gaz dissous», mais est désormais jugée beaucoup moins probable.
Pour ne rien arranger, le gouvernement congolais a lancé samedi une fausse alerte concernant l'éruption d'un petit volcan proche du Nyiragongo.
Un porte-parole du gouvernement provincial a déclaré vendredi qu'environ 400 000 personnes avaient fui la ville, les autorités ayant mis en garde contre une deuxième éruption. (ats/asi)