Les gardes-frontières polonais ont mis en garde contre le fait que la Biélorussie ne tente de perturber le sommet de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan) à Vilnius, en Lituanie, le 11 et 12 juillet. La porte-parole des gardes-frontières de la région de Podlachie, la major générale Katarzyna Zdanowicz, déclare:
Pour rappel, la Podlachie est la région polonaise qui possède la plus longue frontière avec la Biélorussie.
Depuis le début de l'année, les autorités polonaises ont enregistré un total de plus de 12 000 tentatives de franchissement de frontière, et accusent la Biélorussie et la Russie de continuer à pousser à la migration.
Contrairement à l'automne 2021 – lorsque des milliers de personnes avaient déjà tenté de franchir la frontière –, les gens ne prennent désormais plus l'avion directement vers Minsk depuis leur pays d'origine.
La porte-parole explique que de là, ils sont conduits dans la zone frontalière et reçoivent de l'aide de la part des Biélorusses, comme des échelles pour franchir le mur frontalier.
La Biélorussie organisera un festival artistique international à Vitebsk en même temps que le sommet de l'Otan à Vilnius. Des personnes de plus de 70 nationalités seront invitées à y participer et pourront entrer sans visa.
Les gardes-frontières polonais continuent de se plaindre de la recrudescence des attaques contre les soldats à la barrière frontalière. La semaine dernière, un objet non identifié a brisé les vitres d'une voiture des gardes-frontières. On ne sait pas encore de quel type de projectile il s'agissait. Katarzyna Zdanowicz souligne toutefois que les attaques contre les gardes-frontières sont constantes, avec «des pavés, des briques et des branches».
Au total, seize voitures de service ont été endommagées par de telles attaques cette année, dont dix en juin. Les gardes-frontières polonais accusent les migrants ainsi que les forces biélorusses.
Traduit et adapté de l'allemand par Tanja Maeder