La Russie utilise apparemment une nouvelle arme pour se protéger contre d’éventuelles attaques aériennes ukrainiennes. Cela pourrait notamment affecter les avions de combat F-16 annoncés par l’Occident, sur lesquels les soldats ukrainiens sont déjà entraînés.
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Le ministère britannique de la Défense a rapporté vendredi, dans une évaluation de la situation, que la Russie déploierait «probablement» son avion A-50 Mainstay D. Ceux-ci ont été développés dans les années 1980 et sont visuellement similaires aux avions Awacs de l'Otan. Ils peuvent être ravitaillés en vol et sont capables de guider jusqu'à dix avions de combat de leur propre force aérienne.
Selon le ministre britannique de la Défense, les avions de la société russe Beriev peuvent détecter les avions ennemis à une plus grande distance qu'auparavant - la portée devrait atteindre 650 kilomètres. Vous pouvez désigner des cibles ennemies sur lesquelles des missiles à longue portée SA-21 basés au sol pourront ensuite être tirés. Les SA-21 sont comparables aux systèmes américains Patriot.
En mars dernier, une vidéo dans laquelle un drone survolait un A-50 stationné en Biélorussie avait beaucoup fait parler d'elle.
Les aéronefs russes peuvent coordonner les avions et les systèmes de défense à distance. Ils peuvent également servir de centre de commandement volant. Son radar – visible sous la forme d’une grande zone ronde sur le toit – peut détecter les avions ennemis à une plus grande distance que le radar au sol. En effet, il se trouve à une altitude élevée et peut donc voir plus loin.
Selon les Britanniques, la Russie a choisi de déployer cet avion parce qu'elle était préoccupée par les avions de combat occidentaux. L’Ukraine utilise actuellement principalement des avions soviétiques et russes. On ne sait pas encore exactement quand les avions de combat F-16 arriveront. Ils pourraient effectuer deux types de missions: d’une part, abattre des missiles et des drones russes, et d’autre part – dans un rôle plus offensif – attaquer les positions de défense antimissile russes.
Cependant, l’utilisation des centres de commandement volant russes n’est pas totalement sans danger. Le ministère britannique de la Défense estime:
Plus ils se rapprochent du front, plus le risque d’entrer dans la zone de détection des défenses anti-aériennes ukrainiennes est grand.