Le comité permanent du parlement chinois a voté, «à l'unanimité», des amendements pour que les mouvements de l'opposition à Hong Kong soient marginalisés. Cette réforme a été imposée par Pékin sans que le Parlement hongkongais n'ait son mot à dire. Elle s'inscrit dans le cadre de la reprise en main musclée de l'ex-colonie britannique engagée par Pékin après l'immense mouvement de contestation de 2019.
Dans une brève dépêche, Chine nouvelle se contente d'indiquer que le «président Xi Jinping a signé les ordres présidentiels promulguant les annexes amendées». Mais dans les faits, les 7,5 millions d'habitants du territoire du sud-est de la Chine ignorent ce que contient exactement cette loi dont les détails n'ont pas été officiellement dévoilés.
Dans les grandes lignes, la réforme prévoit que quiconque se présente aux élections devra avoir au préalable été «approuvé» par un comité de contrôle créé par les autorités hongkongaises. En d'autres termes, le Comité pour la sécurité nationale et la police de la sécurité nationale prépareront des rapports sur chacun des candidats pour aider le processus de contrôle du comité de validation. (ats)