Trump est fier de ses toilettes
Du marbre du sol au plafond: le président américain Donald Trump s'est félicité vendredi de la rénovation de salle de bain dite Lincoln de la Maison-Blanche. Il a diffusé une série de publications sur son réseau social Truth Social montrant les modifications.
Avant: des carreaux vert pâle aux murs, un lavabo blanc sur pied de métal. Après: marbre blanc au sol et sur les murs, robinetterie dorée et chandelier au plafond.
«J'ai rénové la salle de bain Lincoln de la Maison-Blanche. Elle avait été rénovée dans les années 1940 dans un style art déco avec carrelage vert, ce qui est complètement inapproprié pour la période [du président Abraham] Lincoln», a écrit le président américain.
«Je l'ai faite en marbre noir et blanc poli. Cela fonctionne très bien pour l'époque d'Abraham Lincoln et pourrait même correspondre au marbre d'origine», a ajouté le magnat de l'immobilier, grand adepte du marbre et du doré.
Destruction de l'aile est
Cette série de publications intervient une semaine après la destruction complète de l'aile est de la Maison-Blanche décidée par Donald Trump pour faire construire une vaste salle de bal, dont le coût estimé est passé de 200 à 300 millions de dollars.
L'exécutif américain insiste sur le fait que ce projet, financé par des donateurs privés comme Amazon, Google ou l'industriel de la défense Lockheed Martin, «ne coûterait pas un centime aux contribuables».
Donald Trump, amateur de clinquant, a aussi garni son bureau ovale de dorures, changé la bucolique roseraie de la Maison-Blanche en patio meublé de tables et chaises en ferronnerie blanche et a installé deux immenses drapeaux américains dans les jardins.
Première rénovation d'ampleur
La rénovation de la salle de bain Lincoln constitue la première rénovation d'ampleur de ce mandat au sein de la résidence de la Maison-Blanche, la partie principale du bâtiment où vit le président.
Cette salle de bain rénovée ne fait pas partie des appartements privés du président, mais d'une suite située à proximité et qui peut accueillir des invités, comme le milliardaire Elon Musk au printemps, quand il était à la tête de sa commission pour l'efficacité gouvernementale DOGE.
La suite Abraham Lincoln tire son nom de l'illustre président du XIXe siècle qui en avait fait son bureau. (sda/ats/afp)
