Une fusillade a eu lieu ce mardi en milieu de journée dans la ville d'Örebro, à 200 km à l'ouest de Stockholm, en Suède. «Onze personnes sont mortes, dont le tueur», a indiqué à l'AFP la police locale.
La police n'a pas communiqué sur le nombre exact de blessés, ni la gravité de leurs blessures. Les autorités régionales avaient indiqué mardi que six personnes avaient été hospitalisées après des blessures par balles.
Des coups de feu ont retenti mardi en milieu de journée sur le Campus Risbergska de la ville d'Örebro. Cet établissement réservé aux adultes préparant l'équivalent du bac et les écoles voisines ont été bouclés pendant plusieurs heures avant d'être progressivement évacués.
Il s'agit de «la pire tuerie de masse» de l'histoire du pays, a déclaré le Premier ministre Ulf Kristersson lors d'une conférence de presse.
«Beaucoup de questions restent sans réponse», a-t-il ajouté, demandant de ne pas spéculer sur le mobile du tireur.
Le roi de Suède Carl XVI Gustaf a déclaré qu'il avait appris la nouvelle de la fusillade avec «tristesse et consternation».
Le tueur, un homme de 35 ans sans antécédent judiciaire d'après la chaîne de télévision TV4, aurait finalement retourné son arme contre lui. Il n'était pas connu des services de police, avait précisé cette dernière après l'attaque.
L'alerte a été donnée vers 12h30 locales autour du centre d'enseignement visé, le Campus Risbergska, réservé aux adultes préparant l'équivalent du bac. Le périmètre était toujours bouclé en fin de journée et des dizaines de voitures de police restaient sur place, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Deux enseignants du Campus Risbergska, Miriam Jarlevall et Patrik Soderman, ont déclaré au journal Dagens Nyheter avoir entendu des coups de feu dans un couloir.
«Il y a eu beaucoup de coups de feu au début, puis le calme s'est installé pendant une demi-heure, avant que cela ne recommence. Nous étions couchés sous nos bureaux, recroquevillés», ont-ils ajouté.
Les élèves du centre d'enseignement et des écoles voisines ont été confinés pendant plusieurs heures avant d'être progressivement évacués. Les parents sous le choc attendaient leurs enfants à l'extérieur du cordon. (ats)