International
Syrie

Tentative d'arrestation d'un officier d'Assad: plusieurs morts

Syrian fighters gather during the night on a street in Damascus, Syria, Wednesday, Dec. 25, 2024. (AP Photo/Leo Correa)
Image d'illustrationImage: AP

Tentative d'arrestation d'un officier d'Assad: plusieurs morts

Des affrontements ont éclaté dans la province de Tartous entre des individus armés et des forces de sécurité qui tentaient d'interpeller «un des responsables des crimes à la prison de Saydnaya».
26.12.2024, 07:2326.12.2024, 07:23
Plus de «International»

Quatorze membres des forces de sécurité ont été tués mercredi en Syrie dans des combats avec des hommes armés, selon le ministère de l'intérieur. Ces derniers tentaient d'empêcher l'arrestation d'un responsable de l'ancien pouvoir, selon l'OSDH qui parle de 17 morts.

«Quatorze membres du ministère de l'intérieur ont été tués et 10 autres blessés après [...] une embuscade fourbe tendue par les anciens du régime criminel» dans la province de Tartous, «alors qu'ils accomplissaient leurs tâches de maintien de la sécurité et de la sûreté», a écrit le nouveau ministre syrien de l'intérieur Mohammed Abdel Rahman, dans un communiqué.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a lui fait état de 17 morts dans des accrochages entre hommes armés et forces de sécurité qui tentaient d'arrêter à Khirbet al-Ma'zah, dans la province de Tartous, un officier du pouvoir de l'ex-président Bachar al-Assad près de Damas.

L'ONG a fait savoir que l'homme recherché, un ex-directeur de la justice militaire identifié comme Mohammed Kanjo Hassan, était accusé d'être «un des responsables des crimes à la prison de Saydnaya», tristement célèbre pour ses conditions inhumaines et son rôle central dans la répression violente exercée par le clan Assad.

L'ex-officier avait «prononcé des condamnations à mort et des jugements arbitraires à l'encontre de milliers de prisonniers», a ajouté l'OSDH.

Symbole de la répression

Les affrontements ont éclaté après que des «habitants ont refusé que leurs maisons soient fouillées» , a indiqué l'OSDH, ajoutant que «des dizaines de personnes» avaient été arrêtées.

Le frère de l'officier et des hommes armés ont fait barrage aux forces de sécurité et «leur ont tendu une embuscade près du village et ont pris pour cible l'un des véhicules de patrouille», selon l'OSDH.

La prison de Saydnaya, située au nord de Damas, est devenue le symbole de la répression exercée par le clan Assad sur la population syrienne, en particulier depuis que la guerre civile a éclaté en 2011.

Des milliers de détenus entassés dans cette prison, qu'Amnesty International a qualifiée d'«abattoir humain», ont été libérés par les rebelles syriens qui se sont emparés du pouvoir à Damas le 8 décembre. (ats)

Le plus grand iceberg du monde commence à bouger
Video: twitter
Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
La «fille cachée» de Poutine a berné tout le monde
Elle se ferait appeler Luiza Rozova ou Elizaveta Olegowna Rudnowa, mais se nommerait en réalité Elizaveta Krivonogikh. Elle serait artiste à Paris et la prétendue fille du président russe. Depuis quelques jours, les internautes pensaient même la suivre sur Instagram, là où elle se serait désolidarisée de la guerre de son père. Mais tout serait faux. (Oui, il y a beaucoup de conditionnel.)
Cette histoire est aussi complexe que vaporeuse. Comme tout ce qui concerne l’intimité de Vladimir Poutine. Depuis un certain temps, c’est une prétendue fille cachée du président russe qui agite les réseaux sociaux et les rubriques buzz des médias du monde entier. On parle ici de Luiza Rozova. Ou plutôt d’Elizaveta Olegowna Rudnowa. Entre autres pseudonymes. Cette jeune femme vivrait la grande vie à Paris. Une artiste. Une DJ. Qui bosserait aussi dans une galerie d’art. Allez savoir.
L’article