Sheryl Sandberg, numéro deux de Meta (Facebook) qui a fait d'un réseau social populaire une machine publicitaire, a annoncé mercredi sa démission.
Elle a assuré que ces 14 années «au côté de Mark» Zuckerberg, le patron et fondateur de la société, ont été «l'honneur et le privilège d'une vie». Le groupe californien est néanmoins largement critiqué par les politiques et la société civile pour ses pratiques, de la récolte des données personnelles à la modération des contenus.
Le grand patron de la Silicon Valley a rappelé qu'en 2008, quand il a embauché Sheryl Sandberg, il n'avait que 23 ans et ne savait «rien sur la gouvernance des entreprises».
Elle en avait 38 et une carrière au sein d'organisations prestigieuses, de la Banque mondiale au groupe de consultants McKinsey. Elle était aussi passée par le trésor américain comme directrice du personnel et Google comme vice-présidente chargée des ventes à l'international et des opérations.
Après s'être imposé comme le principal réseau social mondial dans les années 2000, Facebook s'est étendu et a acquis d'autres services, comme Instagram, WhatsApp et Oculus, pour rester incontournable. Fort de ses quelques 3.6 milliards d'utilisateurs mensuels, Meta vaut aujourd'hui plus de 500 milliards de dollars.
Un porte-parole a déclaré que Javier Olivan serait le nouveau directeur des opérations, mais Mark Zuckerberg a précisé qu'il ne compte pas remplacer le poste de Sheryl Sandberg tel quel. «Je pense que Meta a atteint le stade où il est logique pour notre produit et nos différentes activités d'être plus intégrés entre eux», a-t-il indiqué. (ats/jch)