Le fournisseur d'électricité américain Xcel Energy a reconnu jeudi que ses installations semblaient être à l'origine du plus grand incendie de l'histoire du Texas, qui a fait deux morts depuis son départ le 26 février.
Le groupe a néanmoins réfuté «toutes accusations selon lesquelles il aurait agi avec négligence dans l'entretien et l'utilisation de ses infrastructures». Le président américain Joe Biden avait attribué cette catastrophe aux effets du changement climatique.
Les dégâts n'ont, à ce stade, pas été chiffrés, mais l'entreprise a indiqué que, d'après un premier bilan fourni mardi par les autorités, au moins 64 maisons qui étaient habitées ont été détruites dans deux comtés. Dans un troisième comté, il y en aurait moins de 17.
Le fournisseur a invité toutes les personnes ayant subi des pertes, y compris des troupeaux, de se signaler par le biais de la procédure de réclamation disponible sur son site internet. Le fournisseur d'électricité s'est engagé à y répondre «promptement» après examen.
Cependant, Xcel Energy ne pense pas que ses infrastructures soient à l'origine du feu Windy Deuce, qui a détruit plus de 58 000 hectares et qui était circonscrit à 89% jeudi.
Le groupe est présent au Texas par le biais de sa filiale Southwestern Public Service Company (SPS), qui y opère depuis plus de 100 ans.
A la Bourse de New York, l'action du fournisseur ne semblait pas affectée par ces annonces jeudi et progressait de 1,54% peu avant 19h00 (heure suisse). (ats/jch)