Le feu progresse dans le nord de cet Etat plus grand que la France, commençant même à grignoter des terres dans l'Oklahoma voisin, sans que les pompiers parviennent à contenir la catastrophe.
Selon l'Office des forêts du Texas, pas moins de six grands foyers actifs distincts sont à déplorer dont le principal, baptisé «Smokehouse Creek», a tué une femme de 83 ans, dont la maison est partie en fumée.
Le président américain Joe Biden, en visite dans le Texas sur le thème de l'immigration, a affirmé à la presse que 500 fonctionnaires fédéraux s'activent pour lutter contre les incendies, en plus des pompiers locaux.
«J'ai demandé à mon équipe de faire tout ce qui est possible pour aider à protéger les habitants des communautés menacées par ces incendies», a-t-il déclaré, promettant une aide fédérale au Texas et à l'Oklahoma, tout en fustigeant ceux qui nient l'existence du changement climatique.
Lui aussi de passage dans le Texas pour parler immigration, son rival Donald Trump, favori des primaires républicaines pour la présidentielle de novembre, conteste le consensus scientifique sur le changement climatique.
Les pompiers tablaient sur une baisse de la température jeudi pour reprendre l'initiative face aux flammes, tout en redoutant que la situation n'empire durant le week-end en raison des vents attendus.
Selon Chad Myers, météorologue de la chaîne CNN, l'incendie Smokehouse Creek progressait à un rythme de «deux terrains de football américain par seconde». L'Etat du Texas a déclaré l'état de catastrophe naturelle dans 60 comtés.
Plusieurs villes des Etats-Unis et du Canada ont connu des températures record en février, certaines ayant même connu des chaleurs estivales. Selon les experts, le phénomène El Niño est en cause, en plus du changement climatique. (sda/ats/afp)