Le chef de la diplomatie américaine s'est rendu dimanche en Turquie pour suivre l'effort humanitaire et annoncer 100 millions de dollars d'aide supplémentaires, 14 jours après le séisme meurtrier, pour lequel Ankara a annoncé arrêter la majorité des recherches.
Les Etats-Unis ont déployé dès le lendemain du séisme, qui a également frappé le nord de la Syrie, plusieurs équipes de recherche et secours en Turquie, soit environ 200 personnes, et débloqué une première tranche de 85 millions de dollars en aide humanitaire.
Antony Blinken a visité la base aérienne d'Incirlik, dans le sud-est du pays, où il a fait étape entre Munich et Ankara, étant attendu dans la soirée pour une rencontre avec le président Recep Tayyip Erdogan, prévue avant le séisme.
C'est de cette base d'Incirlik qu'est acheminée une partie de l'aide humanitaire, notamment américaine, vers les zones sinistrées par le séisme, qui est la pire catastrophe pour la Turquie contemporaine qui a fait, selon un dernier bilan, 40 689 morts dans ce seul pays.
La Turquie a annoncé dimanche arrêter la majorité des recherches:
Ce séisme d'une magnitude de 7,8 qui a dévasté le sud du pays et la Syrie a fait près de 45 000 morts dont 40 689 en Turquie, selon le dernier bilan officiel communiqué dimanche par l'Afad.
Aucun nouveau survivant n'a été dégagé des ruines depuis plus de 24 heures, après le sauvetage d'un couple à Antakya, capitale de la province d'Hatay, samedi, 296 heures après le tremblement de terre.
Au cours des trois derniers jours, sept personnes ont été retirées vivantes des décombres, toutes à Antakya, dont l'enfant du couple, qui a succombé peu après avoir été secouru.
«Mon cousin n'a toujours pas été trouvé sous les décombres. Il faut que les travaux de recherche se poursuivent, qu'on retrouve au moins son corps», se lamente Husseyin Yavuz, barbu et le visage marqué, assis devant un brasero avec un groupe de proches de victimes à Antakya, ville martyre du séisme. (ats/jch)