Comme le révèle Vice, des personnes trans sont actuellement bloquées à la frontière ukrainienne. Elles expliquent «craindre pour leur vie». Alors que la guerre en Ukraine fait rage, ces personnes sont bloquées à cause de leurs papiers d'identité indiquant que leur sexe est masculin.
Pour s'échapper de l'Ukraine, certaines personnes trans se sont vues conseiller de «perdre leur carte d'identité» par des groupes de défense des droits de l'homme.
Le magazine montréalais s'est entretenu avec Zi Faámelu, une chanteuse de 31 ans de Kiev, confrontée à cette problématique silencieuse. «Comme des centaines de personnes trans en Ukraine, je suis une femme, mais j'ai «masculin» sur mon passeport et sur toutes mes pièces d'identité», décrit-elle. Une situation délicate pour ces personnes en manque de reconnaissance légale, comme l'écrivait le HuffPost.
Le processus est harassant et est qualifié «d'humiliant» par la chanteuse. D'après Faámelu, les personnes sont confrontées à des tests psychologiquement et physiquement douloureux pour prouver leur identité.
Face à l'urgence de la situation, les associations essaient d'aider, même à distance. Interrogé par Vice, Rémy Bonny, directeur de Forbidden Colours, une organisation qui milite pour l'égalité LGBTI à travers l'Europe, a déclaré que «l'agression du Kremlin contre l'Ukraine a choqué le monde entier, et les personnes queer sont très affectées par cette guerre.» (svp)