Les ministres des Finances du G7 (Royaume-Uni, des Etats-Unis, de France, du Canada, d'Allemagne, d'Italie et Japon) ont assuré, lundi, être prêts à imposer «dans un délai très court» des sanctions économiques et financières aux «conséquences massives et immédiates sur l'économie russe» en cas d'agression militaire contre l'Ukraine.
«Notre priorité immédiate est de soutenir les efforts visant à désamorcer la situation», indiquent les ministres du Royaume-Uni, des Etats-Unis, de France, du Canada, d'Allemagne, d'Italie et du Japon. Ce groupe des sept grandes puissances présidé cette année par Berlin précise toutefois:
Le chancelier allemand Olaf Scholz est attendu, lundi, à Kiev, puis mardi à Moscou, pour poursuivre les efforts diplomatiques en vue de désamorcer la menace d'invasion russe de l'Ukraine, au moment où les tensions sont à leur comble.
Cette escalade, qualifiée de pire crise en Europe depuis la fin de la Guerre froide, a fait sévèrement tanguer, lundi, les marchés boursiers européens inquiets d'une possible attaque militaire imminente. Les places européennes, de Milan à Paris en passant par Francfort, perdaient plus de 3% en début de séance.
L'indice principal de la Bourse de Moscou a également plongé de 5% lundi matin tandis que le cours du rouble a dévissé face à l'euro. (jah/ats)