
Vladimir Poutine aurait un «orgueil démesuré», selon la CIA.Image: sda
L'ancien ambassadeur américain à Moscou et actuel patron de la CIA affirme que Poutine est plus déterminé et confiant que jamais dans sa quête de victoire contre les Ukrainiens.
27.02.2023, 09:4927.02.2023, 10:16
Confronté aux difficultés de son armée en Ukraine, Vladimir Poutine sait qu'il ne peut pour le moment pas gagner la guerre. Mais il est convaincu qu'il remportera une victoire finale à l'usure, refusant d'envisager toute autre option, a analysé le patron de la CIA, William Burns, dans un entretien dimanche:
«Poutine pense qu'il ne peut pas gagner tout de suite. Mais il ne peut pas se permettre de perdre»
William Burns
👉Suivez en direct l'évolution de la guerre en Ukraine👈
«En ce moment», a encore ajouté le directeur de l'agence de renseignement américaine, «je pense que Poutine est carrément déterminé» mais «trop confiant dans sa capacité à épuiser l'Ukraine».
«Et au lieu d'envisager une porte de sortie, le président russe persiste et signe dans sa guerre»
William Burns
«Orgueil démesuré»
Pour le patron de la CIA, sa rencontre en novembre en Turquie avec son homologue russe Sergueï Narychkine était «démoralisante», a-t-il aussi fait savoir.
Il dit avoir vu «une forme d'imprudence, d'orgueil démesuré» chez le patron du SVR (renseignement extérieur), rencontré pour le mettre en garde de tout recours à l'arme nucléaire, et non pour des négociations, dont le point de départ «sera décidé par les Ukrainiens.» (ats/jch)
Concert pro-Poutine à Moscou
Video: twitter
Ceci pourrait également vous intéresser:
Les Etats-Unis ont mis leur menace à exécution: les installations nucléaires iraniennes ont été frappées par des bombes GBU-57, parmi les plus puissantes de l'arsenal américain.
Samedi après-midi, heure suisse, tout semblait indiquer que l’armée américaine se préparait à une frappe contre les installations nucléaires iraniennes. Six bombardiers B-2, accompagnés d’avions ravitailleurs, venaient de décoller de la base aérienne de Whiteman, dans le Missouri, cap sur le Pacifique, leurs transpondeurs activés. Mais ce déploiement apparent n’était qu’une manœuvre de diversion.