La gourmandise est un vilain défaut... au point de s'avérer fatale. En tout cas, plusieurs soldats russes auraient fait les frais de leur appétit.
C'est l'anecdote, quelque peu morbide, relayée par le magazine Newsweek, sur la base d'un post Facebook publié ce week-end par les services de renseignement ukrainiens. Ces derniers ont annoncé avoir recensé au moins 2 morts et 28 soldats placés en soins intensifs au sein de la 3e division russe.
La publication précise encore que le gouvernement russe aurait classé l'incident dans la catégorie des «pertes non liées au combat». Oups.
Selon la Direction principale du renseignement ukrainien, ces soldats auraient gobé des gâteaux empoisonnés dans la ville d'Izium, près de Kharkiv, distribués par les habitants de la région.
Et puisqu'il fallait bien passer la soif, on leur aurait également offert des bouteilles d'alcool. Que contenaient-elles vraiment? Les services secrets ne le précisent pas, mais le bilan est lourd pour les Russes. Environ 500 autres soldats auraient été hospitalisés en raison d'une forte intoxication alcoolique d'«origine inconnue».
L'état de santé des soldats hospitalisés demeure inconnu pour le moment. Newsweek précise avoir contacté le ministère russe des Affaires étrangères ukrainien pour obtenir des renseignements supplémentaires.
Le manque de nourriture a déjà fait des ravages au sein des troupes russes. Des soldats ont dû se battre pour faire face aux pénuries, selon le site Task and purpose. Moscou a même été contraint de se tourner du côté de la Chine pour réclamer assistance financière et militaire. Parmi les demandes: des repas, prêts à manger, autrement connu sous le nom de «MREs».
L'approvisionnement serait si catastrophique que des soldats auraient été réduits à manger du chien, comme en témoignent ces discussions interceptées par les Services secrets ukrainiens.👇
Depuis un mois, les civils sont exhortés à se préparer à la guerre ou à s'impliquer directement dans l'effort militaire, que ce soit en s'entraînant au combat ou en fabriquant des cocktails Molotov.
Ces engagements ont donné lieu à des histoires étonnantes, dont il est difficile de s'assurer de la véracité. C'est le cas de ce brasseur de Lviv, passé maître de la production de bière à celle de bombes inflammables artisanales, comme l'a relaté Newsweek fin février. Ou encore, de cette grand-maman de Kiev, qui a affirmé avoir neutralisé un drone russe en lui lançant un bocal de tomates marinées - anecdote rapportée en mars par Insider.
Des «légendes» et autres mythes de guerre difficilement vérifiables, qui n'ont rien à envier à notre Guillaume Tell ou à la fameuse mère Royaume genevoise. (mbr)