Les dirigeants européens réunis en sommet se sont inquiétés jeudi des risques induits par un Vladimir Poutine affaibli après la rébellion qui a déstabilisé le pouvoir russe. Ils ont réitéré leur soutien à long terme à l'Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky réclame l'ouverture des négociations d'adhésion de son pays, dès la fin de l'année 2023. Cette décision requiert l'approbation unanime des 27 Etats membres.
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L'UE a martelé son engagement sur la durée au côté de Kiev:
La dirigeante a proposé le 20 juin aux Etats membres d'approuver un paquet d'aide de 50 milliards d'euros pour soutenir l'Ukraine jusqu'en 2027, dans le cadre d'une rallonge de son budget pluriannuel.
Le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement européens est «l'occasion de nous mettre d'accord sur la manière dont nous allons continuer à organiser ensemble notre soutien à l'Ukraine», a souligné le chancelier allemand Olaf Scholz:
Le secrétaire général de l'Otan, le Norvégien Jens Stoltenberg, invité du sommet, a également plaidé pour une aide durable en direction de Kiev:
Kiev a réclamé jeudi de la clarté concernant la perspective de rejoindre l'Otan après la guerre:
Mercredi, Volodymyr Zelensky avait réclamé que l'Otan s'engage sur des éléments «concrets» lors de son sommet prévu les 11 et 12 juillet prochains à Vilnius (Lituanie).
L'Union européenne, de son côté, doit se préparer à cette adhésion et aborder le sujet sensible des réformes à mener pour être en mesure d'intégrer ce pays, géant agricole, a averti le président du Conseil européen, Charles Michel:
En juin 2022, l'UE a accordé au gouvernement ukrainien le statut de candidat à l'adhésion dans un geste hautement symbolique à la suite de l'invasion du pays par la Russie. Neuf autres pays, dont la Serbie, le Kosovo, la Moldavie et la Turquie, frappent à la porte de la Commission. L'élargissement sera au coeur des discussions lors des prochains sommets européens de Grenade en Espagne et de Bruxelles à la fin de l'année. (ats/jch)