Seize kilomètres de long, parfois jusqu'à 20 heures d'attente pour certains et 750 000 personnes. Voici à quoi ressemble, de haut, cette immense file d'attente qui s'est faite dans le plus grand flegme britannique.
19.09.2022, 12:0920.09.2022, 18:35
Elle s'est terminée à 7h30 ce lundi matin, jour des funérailles d'Etat de la reine Elisabeth II. Cette queue ou «The queue» comme l'ont nommée les Britanniques, mesure plus de seize kilomètres et induit des files d’attente parfois pendant plus de 20 heures. C'est donc près de 750 000 citoyens qui se sont pliés au jeu de la patience pour pouvoir rendre hommage à leur reine, dont le cercueil repose dans le Parlement de Westminster avant les funérailles d’Etat ce lundi.
>>> Suivez les funérailles de la Reine en direct <<<
Le Westminster Hall est la plus vieille section des Chambres du Parlement située à Londres. C'est ici que le cercueil de la reine Elizabeth II a été exposé pour plusieurs jours afin que la foule puisse venir s'y recueillir jusqu'à ce lundi 19 septembre à l'aube, avant les funérailles de la monarque le jour même à l'abbaye de Westminster et son inhumation à la chapelle Saint-Georges du château de Windsor. Des funérailles qui s’inscrivent dans la plus pure tradition de la monarchie britannique.
Pour en savoir plus sur «The queue» et les funérailles de la reine. 👇
Les chiens aussi ont dit bye bye à la Reine...
1 / 13
Les chiens aussi ont dit bye bye à la Reine...
Processed with VSCO with a6 preset
La colère de Charles III à cause d'un problème de stylo
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Colonel dans l'armée autrichienne, Markus Reisner est l'analyste militaire le plus cité dans le monde germanophone. Pour lui, la guerre en Ukraine est une affaire globale, et les derniers développements mettent l'Europe dans une situation difficile.
La semaine dernière, l'Ukraine a signé un accord sur les matières premières avec les Etats-Unis, mais toujours pas de cessez-le-feu en vue. Comment évaluez-vous l'état actuel des négociations pour la paix?
Markus Reisner: C'est comme une partie de poker. Au départ, il y avait quatre joueurs à la table, mais maintenant il n'y en a plus que deux: les Etats-Unis et la Russie, représentés par Poutine et Trump. Les Européens et l'Ukraine sont exclus du jeu. Au poker, il s'agit de tromper l'autre – et Trump a immédiatement montré ses cartes en disant qu'il voulait mettre fin à cette guerre le plus vite possible. De cette manière, Poutine peut fixer le prix. Ce qui ressort des négociations actuelles, c’est que la dernière offre sur la table peut déjà être vue comme une victoire pour Poutine.