Aucune viande n'aurait un bilan écologique aussi mauvais que les bovins élevés en pâturage, révèle un biologiste britannique. Quelques chiffres.
Une vache broute paisiblement dans un pâturage argentin: comment imaginer qu'une scène aussi bucolique puisse avoir de tristes conséquences sur l'environnement? L'animal ingère une quantité raisonnable de verdure, tout comme mère nature le prévoyait. Le bovin est à l'air libre, et il n'est pas gavé d'aliments concentrés. Si l'animal finit en hamburgers, qu'est-ce qui pourrait mal tourner?
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Différentes choses, affirme George Monbiot, zoologiste, professeur d'université et journaliste britannique. Le lait et la viande des bovins et ovins élevés en plein pâturage sont les plus nocifs pour le climat.
«Je sais que cette déclaration est choquante», explique George Mobiot dans les colonnes du Guardian. «Je ne veux pas seulement provoquer. J'essaie juste de m'en tenir aux faits».
«Le vrai problème des bovins et ovins élevés en plein air, c'est l'espace dont ils ont besoin: le pâturage»
George Mobiot, zoologiste
En effet, créer des pâturages est de loin le principal moteur de la déforestation mondiale.
Le plus gros de la déforestation a lieu dans les zones tropicales et subtropicales. La viande de boeuf est responsable de 41% de la déforestation, soit 2,1 million d'hectares par année. image: ourworldindata.org
Par rapport aux forêts, aux steppes et aux marécages, les pâturages ont moins de valeur écologique, la biodiversité y étant plus faible, et le stockage de CO₂ beaucoup plus petit.
Le hic, c'est que les animaux qui paissent ne mangent pas seulement de l'herbe, ils s'attaquent également aux jeunes arbres.
Quelques chiffres alarmants
- Monbiot estime qu'au Royaume-Uni, les moutons sont à eux seuls responsables de quatre millions d'hectares de pâturages sans arbres. Sans la voracité des ovins, une forêt pluviale tempérée luxuriante y pousserait.
- Quatre millions d'hectares correspondent à la surface de toute la production céréalière de l'île et environ un quart de la surface agricole totale.
- A titre de comparaison, les cultures de fruits et légumes du Royaume-Uni nécessitent 23 fois moins d'espace. Cependant, le bénéfice qui découle de l'exploitation de cette viande est sans commune mesure. Le mouton et l'agneau ne fournissent que 1% des calories consommées au Royaume-Uni.
- Les chiffres semblent également impressionnants au niveau mondial.
- 50% de la zone habitable du monde est utilisée pour l'agriculture.
- 77% de celle-ci (38,5 pour cent de la superficie totale) pour l'industrie de la viande et des produits laitiers. C'est presque la même que la superficie terrestre de l'ensemble du continent nord et sud-américain.
- Une grande partie (67%) est utilisée comme pâturage (26% de la superficie totale).
Pas moins de 50% de la zone habitable du monde est utilisée pour l'agriculture.bild: ourworldindata.org
Cependant, l'ensemble de l'industrie de la viande et des produits laitiers ne couvre que 37% de la consommation de protéines et 18% de la consommation de calories de l'humanité.
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La question demeure de savoir ce qui se passerait si toute l'humanité devait suivre un régime entièrement à base de plantes. Selon Our World in Data:
«Les trois quarts des terres agricoles actuellement utilisées pourraient être restituées à la nature»
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(tog/traduit de l'allemand par jod)
Face au refus du gouvernement slovaque de soutenir l'Ukraine, certains citoyens se portent volontaires. En tête de file se trouve le vétéran de la Seconde Guerre mondiale, Otto Simko.
Otto Simko s'engage avec tous les moyens à sa disposition pour que les Ukrainiens gagnent la guerre contre l'invasion russe. Le Slovaque de 99 ans, vétéran de la Seconde Guerre mondiale, a une vie très mouvementée. Il a désormais un message clair à faire passer:
