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famille royale britannique

La rivalité entre William et Harry enfin expliquée

La brouille entre les deux frères ennemis remonte à un épisode bien antérieur aux mémoires sulfureuses et aux trahisons du prince Harry.
La brouille entre les deux frères ennemis remonte à un épisode bien antérieur aux mémoires sulfureuses et aux trahisons du prince Harry.montage: watson

Une saucisse serait à l'origine du clash entre Harry et William

Un ancien majordome de la famille royale a une hypothèse sur les origines de la rivalité entre les deux princes. Le trône d'Angleterre? Le bouquin? L'argent? Le pouvoir? Les meufs? Pas du tout. Tout est question de saucisses.
10.11.2023, 18:4713.11.2023, 10:25
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Si vous êtes familier des tourments monarchiques, vous avez forcément déjà entendu parler de Paul Burrell. Ancien valet de chambre d'Elizabeth II, puis majordome de Lady Diana jusqu'à sa mort, l'ex employé s'est reconverti dans l'édition, en publiant un livre sur les coulisses de la Firme. Un best-seller aussitôt qualifié de «trahison impardonnable» par les fils de Lady Di et qui, outre lui assurer une retraite confortable, lui a surtout valu la disgrâce de Buckingham Palace.

En parlant d'un Paul qui en connait un rayon...

Près de vingt ans plus tard, Paul Burrell s'accommode plutôt bien de son statut de paria royal. Ce qui ne l'empêche surtout pas de livrer sa modeste expertise tous les deux jours au sujet des drames en cours chez les Windsor, sur un plateau télé.

Justement, pas plus tard que cette semaine, le Daily Mirror s'est fait une joie de déterrer l'une des vieilles interviews de l'ancien majordome, donnée à l'occasion de la sortie des mémoires du prince Harry. L'analyse de Paul Burrell est si savoureuse qu'on ne peut résister au plaisir de vous la livrer à notre tour - sur un plateau d'argent, of course.

Le saucissegate

Selon notre cher ami et informateur Paul Burrell, la nature compétitive des liens entre Harry et William remonte à leur plus tendre enfance. Plus précisément, à l'époque où leur nounou leur servait le petit-déjeuner.

LONDON, UNITED KINGDOM - OCTOBER 22: Prince William And Prince Harry Playing On A Rocking Horse In Their Playroom At Kensington Palace (Photo by Tim Graham Photo Library via Getty Images)
Avant le clash, en 2020, Harry et William s’entendaient plutôt bien.Image: Tim Graham Photo Library

En bons petits Anglais, les frangins ont évidemment été élevés dans le culte de l'english breakfast. Vous savez, ce truc aussi infâme que fabuleux, qui mélange tous azimuts jambon, beans à la tomate, oeufs au plat, toasts, voire frites (!). Sans oublier les fameuses petites saucisses, sans lesquelles ce repas perdrait toute sa consistance.

Harry en sait quelque chose.

Une photo d'illustration de l'english breakfast. L'histoire ne dit pas si William et Harry avaient droit aux frites, mais cette hypothèse est peu probable - la friture étant prohibée au Palais.
Une photo d'illustration de l'english breakfast. L'histoire ne dit pas si William et Harry avaient droit aux frites, mais cette hypothèse est peu probable - la friture étant prohibée au Palais. Image: Stone RF

A l’époque où Paul Burrelll officiait encore dans la maison royale, le majordome aurait été témoin d'un incident particulièrement marquant pour le jeune prince amateur de saucisses. En comparant les assiettes servies par leur nanny, quelle n’est pas la mauvaise surprise de Harry de constater un flagrant problème de portion. «Comment se fait-il que William en ait trois et que moi, je n'en aie que deux?» aurait protesté l'enfant en désignant ses saucisses.

La réponse de sa nanny est sans appel:

«William a davantage besoin d'être rassasié que toi. Il sera roi un jour»
La nounou la moins diplomate de la Terre.

Aïe. Pas étonnant que ce pauvre chou ait développé un immense complexe d'infériorité. «Harry se taisait et se laissait faire. C'est pourtant ce à quoi il devait faire face en permanence, même au sein de sa propre maison», soupire Paul Burrell. Autant d'inégalités qui expliqueraient pourquoi le prince a développé, très jeune, un tempérament farceur et fougueux.

«William restait constamment mesuré et stoïque. Il prenait tout en compte. Pas Harry. Il fallait qu'il soit le clown, qu'il soit remarqué»
Paul Burrell, ancien majordome de Lady Diana.

Le «saucissegate» a beau paraître anecdotique, Paul Burrell a raison sur un point: Harry, constamment traité différemment de son aîné, a eu du mal à s'accommoder au statut de «suppléant». Lady Diana était sans doute la seule personne sur Terre à traiter ses garçons sur un parfait pied d'égalité, indépendamment de leur place dans la ligne de succession.

Diana, The Princess Of Wales Takes Her Sons, Prince'S William, And Harry Out On The Boat " Maid Of The Mist " To View Niagara Falls. (Photo by Julian Parker/UK Press via Getty Images)
Lady Di est la seule à avoir jamais traité ses fils comme des égaux.Image: UK Press

Et si le valet confirme avoir été témoin d'un lien fraternel profond entre les deux enfants, il dit comprendre mieux pourquoi le cadet a développé au fil des ans un profond ressentiment à l'égard William - et de cette institution pourrie qui a fait passer son frère aîné avant lui toute sa vie.

Un ressentiment tel qu'Harry est encore empêtré dans une croisade amère et sans fin aujourd'hui.

En parlant de Harry...

En parlant de sa guerre éternelle, on vient d'apprendre que le duc de Sussex vient de recevoir vendredi le feu vert d'un juge de la Haute Cour de Londres pour poursuivre l'éditeur du Daily Mail, l'Associated Newspapers Limited (ANL) pour collecte illégale d'informations.

La voie royale vers un nouveau procès, alors que le duc est déjà impliqué dans un florilège de procédures judiciaires contre la presse de son pays natal. Harry attend justement un jugement dans son affaire contre l'éditeur du Daily Mirror, après être devenu le premier royal en plus de 130 ans à témoigner à la barre des témoins, en mars dernier.

Quant à savoir si ces efforts valent vraiment une saucisse, on vous laisse méditer.

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Video: watson
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