Le 4 juillet dernier, alors qu'elle rentrait en France pour assister au mariage d'une amie, Kenza Benchrif – mieux connue sous le nom de Poupette Kenza – a été interpellée par les autorités. Elle est soupçonnée d’avoir ordonné à un intermédiaire de menacer physiquement une ancienne associée pour lui extorquer entre 200 000 et 350 000 euros, nous expliquent plusieurs médias français, dont Le Monde.
L'influenceuse de 24 ans, enceinte de son troisième enfant, a été mise en examen par le parquet de Rouen le 7 juillet pour tentative d’extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs, puis placée en détention provisoire ce jeudi. Elle a demandé une remise en liberté sous contrôle judiciaire, qui a été refusée en raison du risque de fuite à l'étranger. Pour rappel, Kenza Benchrif est installée à Dubaï depuis 2023 avec son mari et ses deux enfants.
L'affaire remonte à début 2024. A l'époque, une enquête est ouverte après qu'un couple, dont la femme est l'ancienne meilleure amie et ex-associée de Poupette Kenza, ait déposé plainte. Les motifs? Le couple a fait l'objet de diverses surveillances – installation de caméras à proximité du domicile et balise GPS placée sous le véhicule – et a été menacé physiquement par un homme qui s'est fait passer pour un membre d'un cartel mexicain afin de leur soutirer 200 000 euros.
L'individu s'est avéré être, en réalité, un intermédiaire «recruté dans le milieu des célébrités pour régler des différends de façon musclée», révèle Le Parisien. Il a été arrêté alors qu'il s'apprêtait à récolter la somme. Il a été mis en examen pour tentative d’extorsion en bande organisée, association de malfaiteurs et détention d’explosif – il était en possession d'une grenade au moment de l'arrestation – et a également été placé en détention provisoire.
L'homme aurait déclaré aux enquêteurs avoir été engagé «par une influenceuse vivant à Dubaï pour régler un litige financier». Selon les autorités, Poupette Kenza est bel et bien la donneuse d'ordre dans ce dossier.
Au travers de son avocat, la principale intéressée «dément avoir eu le rôle qu’on lui prête dans ce dossier, qu’elle a au contraire été spoliée d’une importante somme d’argent et que des procédures ont été engagées à ce sujet». Elle aurait certes rencontré l'homme de main, qui lui aurait été présenté comme intermédiaire pour résoudre des problèmes, mais ne connaissait en rien ses intentions, assure-t-elle.
Rappelons qu'il ne s'agit pas de la première fois que la Rouennaise aux 1,1 million d'abonnés défraie la chronique. En novembre 2023 par exemple, elle a été condamnée à payer une amende de 50 000 euros pour avoir fait la promotion d'un blanchisseur de dents interdit en France.
D'ailleurs, depuis son arrestation début juillet, Poupette Kenza a été entendue par la justice française dans un autre dossier, portant justement sur des soupçons de pratiques commerciales trompeuses. (ag)