Histoire de vous situer les faits, cette remise au goût du jour se déroule via l’Unreal Engine 5 et va regrouper les deux opus déjà existants. Loin d’un simple Remake, ici le jeu va gagner en contenu, et va même avoir le droit à une toute nouvelle trame scénaristique. De quoi relancer la machine, tout en faisant plaisir aux connaisseurs.
La démo que propose la Bloober Team cette semaine, sur PC uniquement, alors que le jeu arrive bel et bien sur console, est vraiment très courte. Celle-ci se traverse en moins d’une demi-heure montre en main. Pour le coup, j’ai décidé de prendre le relai sur cet essai. Je ne connais pas du tout la saga, et le genre horreur ce n’est pas vraiment pas ma tasse de thé. En effet, je reste généralement très loin de ce genre de production, pour des raisons évidentes de «peur». Néanmoins, cette fois-ci, je fais abstraction de tout ceci, pour me laisser guider dans cette expérience sur laquelle j’ai envie de vous donner mon avis.
La démo commence, et l’on incarne une femme qui vient de débarquer dans une petite maisonnette appondue à un phare. On apprend très vite qu’une agence nous a envoyé ici, et que ces personnes souhaitent que l’on se mette très vite à écrire. On imagine aisément notre protagoniste être une écrivaine qui a le syndrome de la page blanche. Très vite les bruits désagréables et les visions vont se déclencher. Mais cette première partie s’arrête très rapidement et de manière brusque.
On nous lance ensuite dans la peau d’un homme. Sur lequel on ne sait pas grand-chose. Celui-ci sera notre hôte jusqu’à la fin de l’expérience à travers deux chapitres très courts. À ce moment-là, le jeu va nous guider à travers un dédale de couloirs et de pièces. Petit à petit, on découvre qu’un mal ronge de l’intérieur tout le bâtiment dans lequel l’histoire nous a amené. Un mal que l’on ne peut éradiquer, et que l’on va devoir fuir, tout en résolvant des énigmes qui vont nous faire avancer dans l’aventure. Un schéma finalement très classique.
Si cette démo n’a duré qu’une poignée d’instants, elle a suffi à me faire frissonner plus d’une fois. Je remercie le menu qui m’a sauvé des angoisses ainsi que de ma cuisine bien éclairée pour me changer les idées. Layers of Fear est un jeu qui fait peur, et il le fait exprès. J’ai tout de même été déçu de trouver autant de jump scares sur une si courte durée. Pourtant, à quelques moments, le jeu a réussi plusieurs coups de génie avec des ambiances si étranges que je n’étais plus vraiment serein.
En plus d’une machine très performante, j’ai testé aussi cette démo de Layers of Fear sur un Erazer Engineer X20. Ce dernier propose un i7-12700F et une 3060Ti. Croyez-le ou non, j’ai pu jouer en 4K, en preset élevé, Ray Tracing activé et DLSS bien entendu.
Histoire d’enfoncer le clou, j’ai aussi pris le temps d’essayer cette démo Unreal Engine 5 sur le Steam Deck. Encore une fois, c’est simplement parfait. Si vous avez véritablement envie de jouer «sous la couette» pour vous faire encore plus peur, c’est totalement possible !
Il ne reste plus grand-chose à redire sur ce très court essai. Je tiens tout de même à terminer avec une mauvaise note en premier, suivie d’un bon point pour le jeu. La physique de nos protagonistes manque clairement de rythme. C’est lent, et dans les phases stressantes, c’est encore pire. De quoi dégager un puissant sentiment de frustration par moment.
Je termine donc avec la très bonne impression du son. Le jeu nous conseille de jouer directement avec un casque ou des écouteurs pour nous immerger dans l’ambiance. Les effets de son, les crépitements, la pluie, l’ambiance offerte par la musique, nos pas, «leurs pas», tout est parfait.
Pour terminer, sachez que Layers of Fear arrive le 15 juin prochain sur Xbox Series X|S, Playstation 5 et PC.