Dans le film disponible depuis le 28 septembre sur Netflix avec Ana de Armas dans le rôle de Marilyn Monroe, la star subit deux avortements illégaux, imposés à elle et traumatisants, relate le Huffpost.
Ces scènes ont choqué, car grâce à des images de synthèse, le film montre les fœtus de Monroe en train de lui parler. Un fœtus demande notamment à Marilyn Monroe: «Tu ne me feras pas de mal cette fois-ci, n’est-ce pas?».
Le planning familial américain a réagi en affirmant que ces séquences participaient à la «propagande anti-avortement», surtout que le film est sorti trois mois après l’annulation par la Cour suprême de l’arrêt Roe v. Wade, qui laisse désormais les Etats américains libres d’interdire l’IVG.
Caren Spruch, directrice nationale de l’engagement dans les arts et le divertissement et de la fédération américaine du planning familial, rappelle dans une interview pour The Hollywood Reporter:
Dans un article pour The Wrap, le réalisateur Andrew Dominik a déclaré qu’il ne voyait pas le film comme anti-avortement et qu’il s’agissait simplement d’une question de contexte.
Le film n'a pas fait l'unanimité à sa sortie, certaines critiques affirmant qu'il ne s'agissait pas d'un biopic. Emily Ratajkowski a tenu à dire tout le mal qu’elle pensait du film dans une vidéo TikTok avant même de l'avoir vu: «Je ne suis pas surprise d’entendre qu’il s’agit d’un énième film fétichisant la douleur féminine, même dans la mort. Nous aimons fétichiser la douleur féminine… Nous sommes obsédés par les filles mortes et les tueurs en série.»
(mad)
@emrata So done with the fetishization of female pain and suffering. Bitch Era 2022
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(mad)