Pour espérer câliner Morphée, certains insomniaques comptent les moutons. J.K. Rowling a une astuce bien à elle pour parvenir à dormir: compter son pognon.
Sur Twitter, jeudi soir, un internaute s'est inquiété de la qualité du sommeil de Madame Harry Potter, depuis qu'elle est régulièrement noyée d'accusations de transphobie.
I read my most recent royalty cheques and find the pain goes away pretty quickly. pic.twitter.com/s4gl9rlqxl
— J.K. Rowling (@jk_rowling) October 13, 2022
C'est probablement parce que ce tweet était dénué de toute agressivité apparente (et de faute de syntaxe pour le coup) que la star s'est autorisée à répondre. Et, sur les réseaux sociaux, rien ne remplacera jamais une bonne dose d'élitisme pécuniaire pour moucher proprement un tacle ironique.
Si l'argent ne fait pas toujours le bonheur, il peut être un puissant somnifère. Et nul doute que les droits d'auteur pleuvent toutes les nuits sur les draps en soie de J.K. Rowling. Une large frange des twittos a d'ailleurs applaudi l'uppercut, en lui assurant qu'elle méritait l'opulence dans laquelle elle ronfle en cuillère (en or). Les grommèlements, eux, grimpaient tous, et sans surprise, sur l'échelle des valeurs: «Si vous trouvez que l'argent est plus important pour vous que le simple fait d'être un être humain décent, cela dit à peu près tout, n'est-ce pas?»
Voilà quatre ans que l'auteure à succès bataille contre des militants pour espérer conserver son droit à la parole. La polémique avait démarré en 2018 par le like, sur Twitter, d'une publication comparant les femmes trans à des «hommes en robe».