Les escarmouches judiciaires se suivent et ne se ressemblent pas (trop) pour Brad et Angelina. Dernière en date: une plainte déposée par l'actrice mardi à Los Angeles, afin de reprendre le contrôle du château de Miraval, le somptueux domaine viticole français acquis par le couple en 2008, du temps où il se contentait encore d'amour et d'eau fraîche. L'action en justice ne porte pas sur deux-trois malheureuses bouteilles de vin... Non. Selon Page Six et The Daily Mail, Angelina réclame à son ex-mari rien de moins que 250 millions de dollars.
La plainte a été déposée par Jolie's Novel, société fondée par Angelina Jolie. Dans les documents judiciaires, Novel affirme que Brad et une bande de copains se sont lancé dans une campagne sournoise pour «prendre le contrôle» de Miraval «en représailles pour la procédure de divorce et de garde» des enfants, et afin de «s'assurer que Jolie ne verrait jamais un centime» de ses énormes bénéfices.
Selon la plaignante, l'objectif de Brad Pitt est double: d'abord, usurper la valeur de la société d'Angelina Jolie. Ensuite, obtenir la propriété exclusive du Château Miraval.
Le couple avait acheté le domaine de plus de 500 hectares dans le sud de la France en 2008. Ils avaient conjointement investi des dizaines de millions de dollars pour l'améliorer.
Ce n'est pas tout! La poursuite allègue également que depuis le divorce, les administrateurs de Brad Pitt ont gaspillé des dizaines de millions «sur des projets de vanité qui ont peu ou pas de justification commerciale». Ce, malgré les objections d'Angelina Jolie.
Parmi les nombreux projets cités: la bagatelle d'un million de dollars déboursés pour une piscine, un escalier reconstruit à quatre reprises (Brad étant mécontent «des trois premières tentatives»), ainsi que plusieurs millions consacrés à la reconstruction de murs en pierres de taille de Croatie.
Malgré leur séparation, Brad et Angelina sont restés longtemps partenaires commerciaux dans l’exploitation des vins de Miraval - qui rapporte des millions chaque année -, avant que Jolie ne propose de vendre ses parts à son ex-mari en octobre 2021.
Evidemment, la vente ne pouvait avoir lieu sans quelques remous. «À l'approche d'un accord», raconte la poursuite déposée par Novel cette semaine, «l'orgueil de Pitt a eu raison de lui: il a imposé à la dernière minute des conditions onéreuses et non pertinentes». L'une de ces dispositions étant d'«interdire à Jolie de parler publiquement des événements qui avaient conduit à l'arrêt de leur mariage». Une clause de silence intolérable aux yeux d'Angelina Jolie, peu disposée à mettre de l'eau dans son vin.
Quoiqu'il en soit, l'interminable marathon judiciaire entamé par les Brangelina semble à des années de la ligne d'arrivée. (mbr)