A chaque saison, sa lubie. La dernière en date a été repérée par le New York Post mardi 16 août: le «vagina designer». Comprenez en français, le «vagin sur-mesure». L'idée derrière cette procédure chirurgicale plus communément appelée labiaplastie est de réduire les lèvres de la vulve afin d'éviter aux femmes l'effet «cameltoe» (orteil de chameau). Lequel survient le plus souvent en portant des leggings trop serrés.
Vous ne voyez pas de quoi il s'agit? Florilège avec des photos de stars comme vous ne les avez jamais vues:
Si l'opération des parties génitales n'a rien de nouveau pour les chirurgiens esthétiques du monde entier, la plupart d'entre eux confirment cependant une tendance à la hausse depuis le début d'année. Le Docteur John Skevofilax, chirurgien à la clinique Signature au Royaume-Uni, a déclaré au Daily Mail avoir effectué 50 interventions de ce type en 2021. Et déjà plus du double cette année en août.
Pour ce spécialiste, plusieurs raisons expliquent l'engouement autour du fameux «vagina designer». En premier lieu, l'inconfort induit par des grandes lèvres moulées dans des leggings de sport. «Ces vêtements se voulant ajustés au possible exercent une pression sur la zone génitale», détaille Docteur Skevofilax en citant l'irritation comme conséquence la plus générale.
Mais le problème n'est pas toujours lié à la douleur. Parfois, certaines femmes le font par simple esthétisme. Un besoin qui, d'après le média, aurait explosé à travers le monde depuis l'arrivée des leggings Skims de la gourou des corps prétendument parfaits, Kim Kardashian.
L'influenceuse numéro un qui ne semble d'ailleurs pas connaître le calvaire du «cameltoe» a récemment modifié sa ligne de sous-vêtements. Ces derniers ont dû être repensés après que Khloe, la petite sœur de Kim, a déploré sur Instagram que les articles ne s'adaptaient pas à toutes les vulves et endolorissaient ainsi les plus larges comme la sienne.
Bien que faire appel à une opération chirurgicale soit aujourd'hui démocratisé et de plus en plus accessible financièrement, celle-ci ne demeure pas moins sans risques. Pour cause, le New York Post rappelle un incident survenu fin mars en Californie. Une jeune fille âgée de 18 ans qui avait subi la labiaplastie s'était, après coup, plainte d'une perte de sensations suite à plusieurs infections apparues au niveau de ses parties intimes.