Ces cyclistes suisses jouent avec leur vie
Alors que le port du casque à vélo est de plus en plus ancré dans les moeurs (même s'il est encore courant d'apercevoir sur les routes d'éternels récalcitrants), un autre fléau inquiète en Suisse depuis l'arrivée de l'automne, et les jours qui raccourcissent: la non-utilisation des dispositifs d'éclairage chez les cyclistes.
Un chiffre alarmant
«La nuit ou au crépuscule, une personne sur quatre à vélo classique circule sans lumière.» C'est ce qu'il ressort d'une étude menée par le Bureau de prévention des accidents (BPA), en amont de la 17e Journée nationale de la lumière, organisée le mois dernier.
Un bilan qui se veut néanmoins meilleur chez les possesseurs de vélo électrique. En effet, selon cette même étude, seuls deux vélos électriques rapides sur cent et neuf vélos électriques lents sur cent roulent la nuit ou au crépuscule avec des feux non allumés. En revanche, en journée, les utilisateurs de vélo électrique n'ont pas ce même réflexe, alors que la loi les oblige. 75% des détenteurs de vélo électrique lent appliquent cette règle.
Un risque d'accident accru
Le BPA souhaite sensibiliser les cyclistes (et les piétons) aux risques encourus lorsqu'ils se déplacent la nuit. Nicolas Kessler, porte-parole de l'organisation, dit:
Dans ce sens, il est donc vital de disposer d'un éclairage, et de l'enclencher. Le Bureau de prévention des accidents recommande également le port d'un gilet de sécurité, mais le rapport indique que seuls 5% des cyclistes en portent un la nuit ou au crépuscule.
A cela s'ajoute les catadioptres, évidemment. L'organisme estime que près de 50% des accidents pourraient être évités si les personnes impliquées se voyaient une seconde plus tôt. Et c'est énorme.