Pour lui, «le ballon s’arrette» définitivement. En raison de ses douleurs persistantes au genou, Ribéry s'est fendu d'un tweet et d'une vidéo qui retrace ses exploits sur le terrain.
«La douleur à mon genou n'a fait qu'empirer et les médecins sont formels: je n'ai plus le choix, il faut que j'arrête de jouer», soufflait le joueur de 39 ans. Son dernier club aura été Salernitana, dans le Calcio, dernier club d'une carrière prodigieuse.
Le natif de Boulogne-sur-Mer, adepte de sorties drolatiques, s'est fait l'auteur d'une dernière (petite) spécialité avant de tirer sa révérence. Dans son tweet, Ribéry, fidèle à lui-même, a préféré faire sans correcteur...
The ball stops. The feelings inside me do not. ✨
— Franck Ribéry (@FranckRibery) October 21, 2022
Der Ball ruht. Die Gefühle in mir nicht. ✨
Le ballon s’arrette mais pas mes sentiments pour lui. ✨
Il pallone si ferma. Le emozioni dentro di me, no. ✨
Thanks to everyone for this great adventure. 🙏🏼#FR7 #Elhamdoulillah pic.twitter.com/Ku4i1MeEbE
Pour un petit coup dans le rétro, Ribéry a été sélectionné 81 fois en équipe de France, inscrivant seize buts. Il avait disputé la finale de la Coupe du monde, en 2006, en Allemagne.
Après deux saisons à Marseille, où il s'est vraiment révélé, l'ailier a fait les beaux jours du Bayern Munich, où il a évolué de 2007 à 2019 et remporté de nombreux trophées, dont la Ligue des champions en 2013 et neuf fois le championnat d'Allemagne. Il profitera de passer du statut de «Ti'Franck» à «Kaiser Franck». Après sa longue aventure en Bavière, il a joué en Italie, d'abord à la Fiorentina puis à la Salernitana.
«Ma meilleure saison a été 2013, ce qu'on a fait c'était fou, on ne peut pas oublier ça», avait-il résumé en 2019 au moment de quitter les Bavarois. Marchant sur l'eau au printemps 2013, Ribéry avait remporté le trophée UEFA de meilleur joueur de la saison et de nombreux observateurs le jugeaient même digne du Ballon d'Or.
Un excellent joueur dont la carrière a connu pas mal de bas. En 2010, on l'accuse d'être un meneur lors de la grève des Bleus à Knysna, en plein Mondial sud-africain, ce qui lui vaudra trois matchs de suspension. De là date son désamour avec le public hexagonal, renforcé la même année par l'affaire «Zahia», lorsque la justice lui reprocha des rapports tarifés avec une prostituée mineure. Il fut finalement relaxé en 2014. (svp/ats)