Sport
Hockey sur glace

Pouliot: «Je n'avais jamais été sifflé comme ça à Bienne»

Geneve-Servette's forward Marc-Antoine Pouliot greats his supporters after defeating the team Biel-Bielle, during the fourth leg of the National League Swiss Championship final playoff game betwe ...
Le Grenat Marc-Antoine Pouliot a célébré sa réussite auprès des fans visiteurs jeudi. Image: KEYSTONE

Pouliot: «Je n'avais jamais été sifflé comme ça à Bienne»

Auteur de deux buts décisifs pour Genève-Servette, jeudi lors de l'acte IV de la finale (3-2), l'ancien Biennois Marc-Antoine Pouliot raconte une soirée particulière dans son ancien chez lui.
21.04.2023, 14:5921.04.2023, 17:24
Plus de «Sport»

Sitôt la fin du match, lorsque le chef de presse du GSHC a demandé aux journalistes quels joueurs ils souhaitaient interroger, la réponse a fusé: «Pouliot, évidemment.» L'attaquant québecois (37 ans) s'est présenté face aux médias quelques minutes plus tard pour expliquer ce que ça lui a fait de marquer pour la première fois contre Bienne avec le maillot grenat sur les épaules. Cet interview a donc été réalisée conjointement avec nos confrères romands.

Marc-Antoine Pouliot, quel est votre sentiment après avoir pesé autant sur l'issue de cet acte IV?
Je suis content, c'est clair, mais je le serai vraiment uniquement lorsque le job sera terminé (réd: sous-entendu, que Genève deviendra champion de Suisse pour la première fois de son histoire).

Marquer deux buts à Bienne, dans une patinoire qui a été votre maison par le passé, doit tout de même être particulier.
Oui, surtout que je n'avais pas très bien joué lors du premier match ici, je n'avais pas été satisfait de mon match. Je voulais être plus impliqué dans la partie ce jeudi et vu la façon dont les choses se sont déroulées, je suis satisfait.

C'est la première fois que vous êtes sifflé à Bienne?
Euh... Je ne pense pas, je crois que je l'avais déjà été un peu lors de l'acte II. Mais autant que ce jeudi soir, non, jamais!

Ça fait mal aux oreilles, un peu mal au coeur?
Non au contraire, j'adore! Si on me siffle, ça veut dire que je fais bien mon boulot.

Quand des joueurs de football affrontent leur ancienne équipe, certains refusent de célébrer lorsqu'ils marquent. Vous en pensez quoi?
Tu peux célébrer mais en même temps, comme je l'ai dit avant, je ne me réjouirai que lorsque la série sera vraiment terminée. C'est clair qu'on est content d'avoir gagné, on est de retour (réd: Genève était mené 2-1 avant l'acte IV), mais ce n'est pas fini.

Si on parle du jeu, qu'est-ce qui selon vous a fait la différence en faveur de votre équipe jeudi?
(Il réfléchit quelques secondes). Je pense que tous les joueurs étaient impliqués. On savait que les cinq premières minutes allaient être probablement les meilleures de Bienne, ils sont toujours très intenses au début et difficiles à manœuvrer. Pour le 6e match ici, mardi prochain, la clé pour nous sera de maîtriser les premières minutes, de nous mettre aussi vite qu'eux dans la partie.

Au risque d'insister, celui qui a fait la différence, c'est quand même celui qui a mis deux buts, non?
C'est clair, vous pouvez me lancer des fleurs, mais en même temps, j'ai aussi pris une mauvaise pénalité qui aurait pu coûter le match (réd: sa punition à la 48e avait permis à Bienne d'égaliser à 2-2). Et puis il y a eu des gros blocs de la part de nos défenseurs. Au final, plusieurs joueurs sont impliqués dans la victoire, donc chapeau à l'équipe!

On vous a vu pester après la pénalité. Y'avait-il un petit sentiment de revanche lorsque vous êtes revenu sur la glace?
Je ne parlerais pas de revanche, mais ce qui est sûr, c'est que je voulais être certain de donner tout ce que j'avais pour aider l'équipe à reprendre les devants, et peut-être mieux dormir moi aussi! Parce que prendre deux minutes comme ça en finale, ce n'est vraiment pas un sentiment plaisant.

Vous êtes en Suisse depuis longtemps. Diriez-vous que le niveau de jeu actuel de votre équipe est le plus élevé que vous ayez connu depuis votre arrivée en 2012?
Avec les deux étrangers de plus sur la glace, c'est clair que ça fait une différence, il y a plus de profondeur. L'intensité est au top niveau, je pense que les fans doivent apprécier!

21 titres de films en québécois
1 / 24
21 titres de films en québécois
partager sur Facebookpartager sur X
Trois footballeurs romands font le buzz sur TikTok
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Cette joueuse a l'Ukraine au cœur et le combat dans le sang
Les blessures, la guerre, le retour de maternité: avant son quart de finale contre Madison Keys (14e mondiale), mercredi à l'Open d'Australie, l'Ukrainienne Elina Svitolina (27e) a fait de son «esprit combatif» sa marque de fabrique.

Menée un set à zéro au 3e tour face à la 4e mondiale Jasmine Paolini, l'ex-N.3 du classement féminin est parvenue à renverser le match pour finalement s'imposer 2-6, 6-4, 6-0. «Tous les Ukrainiens ont cet esprit combatif», glisse-t-elle après le match alors que son pays est en guerre avec la Russie depuis bientôt trois ans. «À tous les niveaux, nous nous battons pour ce qui nous appartient», ajoute la trentenaire, avant de quitter le court en écrivant "Love Ukraine" sur la caméra.

L’article