Les économies d'énergie sont à l'ordre du jour, même au bureau. La température sur le lieu de travail ne devrait pas dépasser 19 degrés, selon la recommandation du Conseil fédéral. En effet, selon les calculs des experts, chaque degré réduit permettrait d'économiser 5 à 6% de la consommation d'énergie.
Un potentiel d'économie considérable, selon les évaluations de l'entreprise zurichoise Oxygen at Work. Mais quelle est la température hivernale générale dans les bureaux suisses?
Et si Oxygen at Work connaît précisément la température des bureaux suisses, c'est parce que la mesure de la qualité de l'air fait partie du cœur de métier de l'entreprise. Fondée en 2017 par Manuel Winter, Joel Bloch et Rita Salathé, elle compte aujourd'hui plus de 30 collaborateurs. Ce n'est qu'en connaissant précisément la température, l'humidité de l'air et la teneur moyenne en CO2 que les valorisateurs de bureaux peuvent améliorer la qualité de l'air de leurs entreprises. Comment? Ils équipent toutes les pièces de petits appareils de mesure qui permettent désormais d'obtenir des informations sur les températures.
L'évaluation se base sur les données de plus de 300 immeubles avec des bureaux, répartis dans toute la Suisse. Joel Bloch déclare:
Mais selon Manuel Winter et Joel Bloch, il est possible de faire encore mieux.
Une action qui, d'après eux, est une conséquence de la pandémie, lorsque l'aération était une recommandation.
Il faut toutefois rappeler que la pandémie n'est pas encore terminée, et aérer reste bon pour la santé même, si cela est en contradiction avec l'objectif d'économie d'énergie.
Il faut également savoir qu'un mélange adéquat de plantes permettrait d'économiser encore plus d'énergie. En effet, avec les bonnes plantes au bon endroit, la cadence d'aération peut être réduite, l'humidité de l'air augmentée et la température stabilisée.
Ce concept est d'ailleurs à l'origine d'Oxygen at Work. Pourquoi? Car les plantes améliorent la qualité de l'air et le climat.
Les plantes restent toutefois la propriété d'Oxygen at Work: l'entreprise les loue uniquement à ses clients.
Pour ce faire, lui et son équipe s'appuient sur les résultats des mesures de la qualité de l'air, que les clients peuvent également consulter à tout moment.
Quant au choix des plantes à utiliser, il dépend des conditions de lumière et d'espace, ainsi que des personnes qui travaillent: en bref, «de l'écosystème du bureau». Il n'existe pas une plante miracle. Les plantes devraient cependant être placées en groupe, leur effet serait ainsi renforcé.
L'entreprise est dans les chiffres noirs et a des projets d'expansion en Allemagne. Leurs services sont très demandés et ils recherchent d«e toute urgence» davantage de collaborateurs.
Le Covid-19 a également contribué à sa croissance, comme l'ajoute Bloch. Joel Bloch conclut: