Suisse
Assurance maladie

Assurance maladie: Alain Berset parle du coût des primes

Primes maladie: «il n'y aura pas de répit» prévient Berset

Le président de la Confédération, Alain Berset, s'est exprimé sur les primes maladie en 2024.
Le président de la Confédération, Alain Berset, s'est exprimé sur les primes maladie en 2024. Keystone
Alors qu'une majorité des Suisses seraient favorables à une caisse maladie unique, le président de la santé, également en charge de la santé, ne donne pas de bonnes nouvelles concernant la hausse des coûts prévue l'année prochaine.
08.09.2023, 03:5508.09.2023, 08:02

La croissance des coûts dans le domaine de la santé se poursuivra l'année prochaine, avertit le ministre de la Santé Alain Berset. Les assureurs maladie estiment que les coûts pour 2024 seront plus élevés que par le passé, ajoute-t-il.

«Cela va partout dans la mauvaise direction. C'est pourquoi les caisses maladie ont parlé d'une hausse des primes de 8 à 9% pour l'année 2024.»

Les coûts de la santé de cette année ont déjà été plus importants que prévu, rappelle le socialiste, qui quittera le Conseil fédéral à la fin de l'année:

«Les caisses maladie ont perdu 1,8 milliard de francs sur les marchés financiers l'an dernier»

Chacun veut sa part

Le conseiller fédéral critique les cantons et les groupes d'intérêts actifs dans le domaine de la santé, qui «s'entraident pour empêcher les réformes visant à réduire les coûts», lance-t-il, dans un entretien diffusé vendredi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia:

«Chacun défend sa part du gâteau de 45 milliards de francs. Les différences entre les aides cantonales visant à réduire les primes sont trop grandes.»

Le Conseil fédéral n'a qu'une marge de manœuvre limitée en matière de soins de santé, car ils relèvent de la souveraineté des cantons, assure le ministre de la Santé:

«La pandémie due au coronavirus a entraîné des coûts extraordinaires et les pertes des assureurs en 2022 ont réduit les réserves.»

Quant à la proposition de la ministre zurichoise de la Santé, Natalie Rickli, de supprimer l'assurance maladie obligatoire, le socialiste fribourgeois s'y oppose fermement. «Si nous la supprimions, nous aurions une médecine à deux vitesses», affirme Alain Berset. (ats/jch)

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