Entre janvier et mars 2023, le groupe bancaire a dégagé un bénéfice avant impôts de près de 1,5 milliard de dollars - soit un repli de près de moitié (-45%) en rythme annuel, malgré des afflux de capitaux dans toutes les régions.
UBS explique ce recul notamment par la constitution de nouvelles réserves pour des litiges juridiques aux Etats-Unis à hauteur de 665 millions et des correctifs de valeur pour risque de crédit de 38 millions.
Ajusté de ces effets, le bénéfice avant impôts sous-jacent est ressorti à un peu plus de 2,35 milliards de dollars, soit 22% de moins qu'un an plus tôt. Pendant la période sous revue, les afflux de capitaux dans la gestion de fortune (GWM) se sont montés à 28 milliards, dont 7 milliards après l'annonce de la reprise de CS.
Si les recettes ont légèrement dépassé les attentes, les bénéfices en revanche sont restés nettement en deçà des projections les plus conservatrices des analystes sondés par AWP.
Pour la suite de l'exercice, UBS entend concentrer ses efforts sur son mariage forcé avec Credit Suisse, qui devrait, selon toute probabilité, être finalisé avant la fin du deuxième trimestre. (mbr/ats)