Un imam a célébré des mariages forcés dans la mosquée de la Maison des religions à Berne.
Selon les premières constatations, l'imam n'a pas vérifié dans tous les cas si toutes les conditions étaient remplies pour un mariage religieux, indique la Maison des religions. Il aurait ainsi violé la primauté du mariage civil. L'institution condamne cette pratique illégale. Elle n'a toutefois pas connaissance de cas de contrainte. L'affaire a été révélée mardi soir dans l'émission Echo der Zeit de la SRF.
Ce cas permet de conclure que l'association musulmane de la Maison des religions n'est pas suffisamment au courant des bases légales, écrit la Maison des religions. Celle-ci se distancie de toute forme de mariage forcé, dans un communiqué:
Une telle affaire montre que l'association musulmane de la Maison des religions n'est pas suffisamment au courant des bases légales, poursuit le communiqué. Selon ses propres indications, l'association de la maison interreligieuse loue ses locaux à cinq communautés religieuses, qui sont des associations indépendantes et paient un loyer en conséquence. Les communautés religieuses exploitent donc leurs locaux sous leur propre responsabilité et à leurs frais.
Selon l'association responsable, le financement de la Maison des religions est assuré par des fonds publics et privés. (ats/jch)