La Maison des religions à Berne.Image: KEYSTONE
Selon une enquête dévoilée à la télévision suisse alémanique, il y aurait une douzaine de cas.
16.11.2022, 04:2216.11.2022, 18:55
Un imam a célébré des mariages forcés dans la mosquée de la Maison des religions à Berne.
«Nous condamnons fermement cette pratique»
La Maison des religions à Berne
Selon les premières constatations, l'imam n'a pas vérifié dans tous les cas si toutes les conditions étaient remplies pour un mariage religieux, indique la Maison des religions. Il aurait ainsi violé la primauté du mariage civil. L'institution condamne cette pratique illégale. Elle n'a toutefois pas connaissance de cas de contrainte. L'affaire a été révélée mardi soir dans l'émission Echo der Zeit de la SRF.
«Je suis stupéfait. La mosquée a été trompée»
Le responsable de l'association musulmane de Berne, Mustafa Memeti
Ce cas permet de conclure que l'association musulmane de la Maison des religions n'est pas suffisamment au courant des bases légales, écrit la Maison des religions. Celle-ci se distancie de toute forme de mariage forcé, dans un communiqué:
«Un mariage forcé est basé sur des positions patriarcales dépassées qui sont en contradiction avec nos principes directeurs au sein de la Maison des religions. Le sujet sera discuté en détail dans le cadre de la direction. Il s'agira de clarifier quelles mesures sont nécessaires pour que de telles pratiques ne se reproduisent plus.»
Une telle affaire montre que l'association musulmane de la Maison des religions n'est pas suffisamment au courant des bases légales, poursuit le communiqué. Selon ses propres indications, l'association de la maison interreligieuse loue ses locaux à cinq communautés religieuses, qui sont des associations indépendantes et paient un loyer en conséquence. Les communautés religieuses exploitent donc leurs locaux sous leur propre responsabilité et à leurs frais.
Selon l'association responsable, le financement de la Maison des religions est assuré par des fonds publics et privés. (ats/jch)
Clash Hanouna-Boyard: le règlement de compte
Video: twitter
Ceci pourrait également vous intéresser:
Les crises géopolitiques ne semblent pas affecter l'optimisme des grands patrons en Suisse. Ils misent à nouveau davantage sur le marché national et veulent y augmenter les investissements.
Les patrons en Suisse semblent quelque peu indécis quant aux perspectives d'avenir. Il y a un an encore, le monde des chefs d'entreprise était dominé par le scepticisme – une bonne moitié s'attendait à une contraction de l'économie mondiale. Il en va tout autrement aujourd'hui: 56% des chefs d'entreprise du pays s'attendent à une croissance de l'économie mondiale, et même 68% qu'elle s'appliquera en Suisse. C'est ce que révèle le dernier CEO Survey de la société de conseil PWC, présenté lundi en marge du Wef à Davos.