Boire un verre, aller au cinéma, manger au restaurant: dès ce jeudi, tout cela est possible et sans avoir à présenter de certificat Covid, ni à porter un masque. Une décision qui fait particulièrement le bonheur des non-vaccinés, pour la plupart privés de sorties depuis des mois.
Fin janvier, watson leur avait demandé de raconter leur quotidien en vue d'une libération imminente. On les a recontactés pour savoir comment ils comptent fêter cette fin du certif'. 👇
Pour Jérémy, c’est un grand moment de soulagement: «C’est incroyable, je me sens libéré. Je vais enfin pouvoir souffler, revoir du monde.» La première chose qu'il va faire? «Boire un verre avec un pote, direct!»
Ce qui manquait le plus à Jeremy, on s'en souvient, c’était de pouvoir se rendre à la salle de sport. «Je n’ai pas fait d'exercice depuis cinq mois, car c’était exclu de me faire tester avant chaque session, et aussi hors budget.»
Cindy, en revanche, avait trouvé le moyen de faire encore un certain nombre d'activités: «Je me faisais tester et j’essayais de tout faire en un seul week-end», explique-t-elle. Mais, au fil du temps, cette organisation était devenue pesante.
Aujourd'hui, elle se réjouit de ne plus avoir à s’en soucier: «Je ne suis pas quelqu’un qui sort beaucoup. Pourtant, ces derniers temps, ça devenait de plus en plus difficile. Je ne pouvais vraiment plus rien faire.»
Claudia, éducatrice à Genève, s'avoue rassurée que les mesures soient enfin levées. Pour la Genevoise de 26 ans, c'est la possibilité de retrouver ses activités culturelles préférées qui la rend heureuse: «J’ai déjà prévu d’aller à la Makhno à Genève ce soir et au cinéma dimanche.»
Kathy, elle, a prévu d'aller fêter la fin des restrictions au restaurant avec des amis, mais plutôt la semaine prochaine. «Oui, ça faisait un moment qu’on l’attendait. On est soulagé, mais on ne va pas se ruer au resto non plus. Tranquille.»
Pour elle, le plus dur, c'était de fait subir sa décision de ne pas se faire vacciner à ses enfants: «Moi je faisais des apéros entre amis, mais pour faire des activités avec mes enfants, c’étais plus compliqué.»
C'était le cas aussi pour Gilles, 34 ans, responsable marketing: «Le crève-cœur pour moi, ça a été de ne plus pouvoir proposer des activités à nos filles.»
Odile, elle, est heureuse mais toujours un peu sceptique: «Moi, je prends ça un peu avec des pincettes. C'est une bonne chose, ça permettra de souffler, mais je n'y crois pas encore.»
La première chose qu'elle fera ce jeudi? Rendre visite à ses parents: «Avec la levée des mesures, je pense que je peux sereinement les prendre dans mes bras.»
Pour elle, c'est la possibilité de retrouver une certaine légèreté: «C'est cette idée d'insouciance qui fait du bien.»
Continuer à porter le masque dans les transports publics? C'est une bonne chose dans l'esprit d'Odile: «Dans les transports, il y a beaucoup de monde, il y a du brassage. Cela permettra de diminuer encore les infections et la transmission du virus et de ses variants.»