Retard des travaux à Lausanne: le chef des CFF admet un manque

Retard des travaux à Lausanne: le chef des CFF admet un manque

Le directeur général des CFF Vincent Ducrot, sur des rails situés à Tolochenaz (VD).Image: sda

Une des raisons invoquées, le fait que les chemins de fer fédéraux subissent une importante pénurie d'ingénieurs à l'interne, 200 postes sont à pourvoir.

Trois jours après son annonce, le patron des CFF Vincent Ducrot revient sur le report du très attendu chantier d'agrandissement de la gare lausannoise.

«Il y a eu un manque. Je ne suis pas content du traitement de ce projet. Il y a eu un manque, et je regrette qu'on ne soit pas parvenus à lancer cette partie du chantier avant la fin de l'année»

Vincent Ducrotle temps

Le patron appelle toutefois à relativiser: «les CFF entreprennent chaque année 20 000 chantiers, dont une cinquantaine sont de très grands projets qui tous ont des aléas».

Les Romands «pas laissés pour compte»

Quant à savoir si des inégalités existent entre suisses romands et alémaniques, Vincent Ducrot est clair: «je ne crois pas qu'on puisse dire que les Romands sont laissés pour compte». Enormément de projets existent dans la région:

«Ensuite, à Zurich, on a contourné le problème en construisant sous le sol. Alors qu'à Lausanne, le choix a été fait d'écarter les quais de la gare, c'est ce qui le rend particulièrement compliqué. Le projet n'a pas pu être stable.»

Manque d'ingénieurs

S'il estime les CFF encore capables d'assurer des projets d'envergure en Suisse romande, son chef révèle toutefois plusieurs difficultés. Et les contrôles des projets doivent être plus stricts:

«Désormais, nous allons effectuer un contrôle supplémentaire des plans d'experts avant de les remettre à l'OFT», commente encore le dirigeant fribourgeois. Cette nouvelle procédure sera appliquée à la gare de Lausanne. (ats/jch)