Le changement climatique est causé par l'homme. Pour éviter le pire, il faut prendre des mesures urgentes. Sinon, c'est l'apocalypse. Voici ce que soutient en substance le nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), dévoilé lundi 9 août.
Pour les organisations climatiques, c'est l'énième démonstration de la gravité de la situation. Afin d'interpeller les autorités, accusées d'inactions, certaines personnes ont décidé d'agir. D'une manière à la fois directe et symbolique: en placardant les pages du rapport sur les bâtiments du pouvoir.
A l'origine de l'action, la médecin généraliste vaudoise Sonja Hediger, qui a placardé le résumé du dernier rapport du Giec au Palais fédéral, il y a trois semaines. Depuis, «les placardeurs se multiplient», se réjouit mercredi le mouvement Extinction Rebellion dans un communiqué.
Ces actions se soldent toujours par l'intervention de la police. Sonja Heidiger et ses collègues ont par exemple affiché 48 des 51 pages prévues, avant de se faire stopper par les forces de l'ordre. Ils ont été interdits de séjour à la ville de Berne pour 48h.
Une autre militante affirme avoir passé 5 heures en garde à vue à Lausanne la semaine dernière, pour avoir placardé le rapport au Château de la capitale vaudoise.
Malgré cela, les placardeurs ne comptent pas se laisser décourager. Sonja Hediger a annoncé être prête à répéter ses actes d’affichage chaque semaine jusqu’au 20 septembre, «quelles qu’en soient les conséquences». (asi)